Le problème du transport d'électricité englobe plusieurs facettes : la déforestation, la perte d'énergie dans le fil, le champ électrique engendré autour des lignes dont la tension est très élevée, l'entretien des lignes, le paysage chamboulé... Tous ces éléments poussent les ingénieurs à imaginer de nouvelles solutions pour le transport d'électricité.
Pour l'instant, HydroQuébec utilise des lignes à haute tension de 735 000 volts sur courant alternatif triphasé (voir l'article "Énergie électrique (partie 2)" ). Le Québec est d'ailleurs un des innovateurs en ce qui concerne le transport d'électricité sur de très longues distances. À certains endroits, du courant direct est utilisé, mais cela implique des conditions particulières. Par exemple, une ligne sous-marine au courant direct est installée à Grondines pour traverser le fleuve Saint-Laurent.
Lignes à haute tension |
Les pylônes (grands treillis d'acier) retiennent les fils à l'aide d'isolateurs. Plus la tension est élevée, plus les isolateurs doivent être efficaces. Il est d'ailleurs possible d'estimer la tension d'une ligne en observant le nombre "d'assiettes" séparant le fil du pylône. En effet, ces disques de verre, de céramique ou de matériaux synthétiques adoptent souvent une forme d'assiette.
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