jeudi 31 mars 2011

Les réacteurs de grande puissance à tube de force

Les réacteurs de grande puissance à tube de force sont des types de réacteurs de production soviétique connus principalement pour l'accident de Tchernobyl en 1986.



Ces réacteurs produisent de l'électricité et de l'uranium. D'ailleurs, il possède le record du monde comme réacteur nucléaire créant le plus d'énergie 1500 MW électrique chacun(Centrale électrique Ignalia). Il y a eu production de 17 réacteurs de ce type, cependant il n'en reste maintenant que 11 se trouvant en Russie. Suite à l'accident de Tchernobyl, ils ont reçu plusieurs modification dont les barres d'arrêt d'urgence afin de les rendre plus sûres.




Le liquide de refroidissement est l'eau légère(H2O) et le graphite est utilisé comme modérateur(élément qui ralentit la vitesse des neutrons) . L'avantage de ces réacteurs est qu'ils peuvent utiliser de l'uranium peu enrichi comme combustible (1.8% Uranium 235 contre 3% pour les réacteurs à eau pressurisé). Il n'y a donc pas de séparation d'isotopes, d'eau lourde, d'enrichissement massif. De plus, il y a grande production de plutonium ce qui est avantageux lorsque l'on veut produire des armes nucléaire.



Voici comment il fonctionne:


Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/RBMK Image

Le potentiel éolien du Québec

À quoi bon construire des éoliennes sans le vent propice à leur fonctionnement ?

Avant de créer des projets reliés à la construction de parcs éoliens, il est important d'évaluer le potentiel éolien de notre province, afin d'optimiser la production finale d'électricité. C'est ce que le gouvernement a fait en 2005. Une étude est maintenant disponible sur le site du gouvernement québécois.

Voici certains résultats intéressants :
-Le Nord-du-Québec, région où le gouvernement prévoit établir son Plan Nord, a un potentiel éolien de 3 473 023,9 MW. Cependant, malgré ce haut potentiel, le réseau actuel limite la quantité d'électricité potentiellement transportable à 2000 MW.

-La région de Montréal a un potentiel nul. Puisque l'objet de notre problématique est d'approvisionner cette région en électricité, il faut tenir compte du fait que les éoliennes devront être placées loin du lieu d'approvisionnement, augmentant les coûts reliés au transport de l'électricité.

-La région de Montérégie, située tout près de celle de Montréal, a un potentiel éolien de 6 535 MW ainsi qu'un réseau de transport permettant l'exploitation totale de ce potentiel. La construction de parcs éoliens dans cette région pour approvisionner Montréal serait donc une bonne alternative.
Source (p.35)

Carte et liste des projets éoliens au Québec
Carte du potentiel éolien au Québec

Les bienfaits de l'énergie nucléaire sur le corps humain

Bon matin à tous,

La crise que subit actuellement le Japon réveille toutes sortes de débats par rapport à l'énergie nucléaire. Malgré que je m'écarte un peu du sujet, je tiens à préciser que l'utilisation de l'énergie nucléaire peut être avantageuse pour notre corps. Bien sûr, on s'entend pour dire qu'un hôpital qui possède du matériel nucléaire ne risque pas de créer un désastre écologique comme Fukushima ou Tchernobyl...

Je parle de cela ce matin parce qu'en cherchant des nouvelles et de l'information, je suis tombé par hasard sur un blog où j'ai vu des gens qui avait tellement peur du nucléaire qui voulait que son utilisation soit éradiquée de la Terre. ***Par souci de respect pour l'opinion de cette personne, je n'ai pas mis de lien pour aller visiter la page Web de ce blog.***

Il faut se rendre compte que la médecine actuelle ne serait pas où elle en est si le matériel nucléaire n'avait jamais existé. En effet, selon l'ANC (Agence nucléaire canadienne), l'utilisation des radio-isotopes dans le domaine médical permet d'effectuer plus de 50 000 procédures/jour au pays, procédures regroupées sous trois grandes catégories.

1- Prévention: Afin d'éviter la propagation d'agents infectieux et viraux dans les hôpitaux, les médecins et les techniciens de laboratoire utilisent le rayonnement d'isotopes nucléaires afin d'éliminer toute trace pathogène de leur matériel médical. Ce faisant, le risque de contagion est généralement très restreint dans les hôpitaux.

2-Diagnostics: Qui n'a jamais passé de radiographies dans sa vie? Que ce soit des radios dentaires, des imageries particulières ou des tests de dépistages de néoplasmes dans le corps humain, le domaine de la radiologie est omniprésent dans tous les hôpitaux. À la base, tous ces appareils fonctionnent selon le même principe: Un rayonnement nucléaire de la machine se propage dans une dite partie du corps, et si la vitesse de propagation est anormale, on sait médicalement qu'il y a un problème chez le patient.

3-Traitement: Le nucléaire permet de traiter des maladies diamétralement opposées. En effet, le cancer, qui est à la base un amas de cellules anormales dans l'organisme, peut être traité par un protocole méticuleux visant à éliminer toutes cellules anormales anormales. Je n'aborderai pas le processus, car j'en aurais pour des dizaines de paragraphes. D'un autre côté, les maladies auto-immunes, comme la vascularite, le lupus ou la sclérodermie peuvent être traitées par le même processus. Effectivement, le dit agent nucléaire s'introduit dans l'organisme, et élimine(ou modifie) les anticorps présent dans le système sanguin et la moelle osseuse afin qu'ils évitent d'attaquer les parties saines de l'organisme.

Source de l'information: Ce qu'il faut savoir sur le nucléaire

J'espère que je vous ait fait prendre conscience des bienfaits du nucléaire, et que j'ai levé le voile sur certains clichés qui existent dans la population.

Samuel B.

mercredi 30 mars 2011

Les radiations : un peu de bio !

Les nouvelles des dernières semaines quant à la situation au Japon nous informaient des divers taux de radiation, sans pour autant s'intéresser à leur impact dans le corps humain. Voici donc un bref aperçu des effets de l'irradiation des cellules humaines.

D'abord, en cas d'ingestion, les particules radioactives peuvent rester dans le corps durant plusieurs semaines dans le casde l'iode 131 et jusqu'à deux ans dans le cas du césium 137. Même si la demie-vie du césium 137 est d'environ 30 ans, les particules radioactives sont éliminées plus rapidement par les selles et les urines.

Le principal problème est que l'iode 131 a tendance à remplacer l'iode stable de la thyroïde, qui est la plus grande glande du corps humain et qui est par le fait même indispensable à de nombreuses activités enzymatiquesendocriniennes. Ce problème n'est toute fois pas si grave, car on peut facilement le traiter par l'ingestion d'iode stable, dans le but d'en saturer la thyroïde. Également, les combinaisons HAZMAT protègent entièrement contre l'ingestion de particules radioactives, étant donné l'imperméabilité de son système respiratoire autonome et de la pression positive qu'il y a à l'intérieur.

Le facteur le plus dangereux survient lors de l'irradiation des cellules du corps humain. Les rayons ionisants sont en fait assez puissants pour abîmer les structures de l'ADN en perturbant le différentes liaisons qui la composent.


Si les dommages ne sont pas trop grands, les nouvelles cellules génèreront un ADN réparé. Par contre, dans le cas où la réparation de l'ADN ne serait pas fructueuse, les nouvelles cellules auront des défauts, ce qui engendrera fort probablement des cellules cancéreuses (à long terme). Dans des cas où l'ADN serait très gravement abîmé, les cellules du corps pourraient même s'autodétruire !

Toutefois, les effets à court terme sont bien souvent sans symptômes préalables. Pour qu'une personne ressente des symptômes immédiatement, elle doit être exposée à plus d'un sievert. Elle aura alors des vomissements et des nausées.

Source info : Le Soleil, 20 mars 2011

Comment transporte-t-on l'électricité ?

Bonjour à tous,

Le problème du transport d'électricité englobe plusieurs facettes : la déforestation, la perte d'énergie dans le fil, le champ électrique engendré autour des lignes dont la tension est très élevée, l'entretien des lignes, le paysage chamboulé... Tous ces éléments poussent les ingénieurs à imaginer de nouvelles solutions pour le transport d'électricité.

Pour l'instant, HydroQuébec utilise des lignes à haute tension de 735 000 volts sur courant alternatif triphasé (voir l'article "Énergie électrique (partie 2)" ). Le Québec est d'ailleurs un des innovateurs en ce qui concerne le transport d'électricité sur de très longues distances. À certains endroits, du courant direct est utilisé, mais cela implique des conditions particulières. Par exemple, une ligne sous-marine au courant direct est installée à Grondines pour traverser le fleuve Saint-Laurent.

Lignes à haute tension
Le principe du transport électrique est simple : comme la puissance dissipée dans le fil est égale au produit de la résistance et du courant au carré, on cherche à diminuer la résistance et le courant. La puissance totale étant égale au produit du voltage et du courant, il suffit d'élever la tension à des niveaux permettant au courant d'être plus faible tout en conservant une grande puissance. Le dernier problème se trouve dans la résistance des fils : comme la longueur est imposée, il faut trouver les matériaux idéaux pour opposer à l'électricité la plus petite résistance. Augmenter le diamètre des fils est aussi une solution en vigueur. Comme l'énergie voyage en surface des fils, les lignes à très haute tension sont généralement composées de multiples brins d'aluminium gainés ensemble pour optimiser la surface disponible et la solidité.

Les pylônes (grands treillis d'acier) retiennent les fils à l'aide d'isolateurs. Plus la tension est élevée, plus les isolateurs doivent être efficaces. Il est d'ailleurs possible d'estimer la tension d'une ligne en observant le nombre "d'assiettes" séparant le fil du pylône. En effet, ces disques de verre, de céramique ou de matériaux synthétiques adoptent souvent une forme d'assiette.

Source 1
Source 2

La zone précaire s'étend

Bon après-midi à tous,

Selon Cyberpresse, qui suit attentivement ce qui se passe au Japon, il y aurait eu contamination radioactive dans un petit village situé à plus de 40 km de la centrale de Fukushima, soit une zone où les experts n'avaient pas anticipé une présence de radiations. En effet, du césium 137 a été détecté dans le village de Iitate. La source de celui-ci proviendrait probablement des dispositifs de régulation de la pression des cheminées de la centrale.

Des ordres d'évacuation pour le village et certaines autres habitations en périphérie ont été mis en œuvre afin d'assurer la sécurité de la population.

Pourquoi le césium est-il dangereux pour l'organisme?

Il empêche le bon fonctionnement des molécules de cholestérol à l'intérieur d'un organisme molécule vitale pour l'être humain. Le césium est introduit dans l'organisme par l'ingestion de la nourriture, et il est répandu partout dans l'organisme, mais principalement dans le foie. Des problèmes au foie peuvent déregler la libération d'enzymes et de macromolécules dans l'organisme, pouvant causer plusieurs troubles et carences.

Voici un petit lien qui peut vous en dire davantage sur le sujet : Radionucléides

Sur ce, bonne fin de journée.

Samuel B.

mardi 29 mars 2011

Bruce Power : « Les générateurs de vapeur attendront »

Le 4 février dernier, le Conseil canadien de sûreté nucléaire (CCSN) a délivré un permis de transport à Bruce Power. Ce permis autorisait Bruce Power à envoyer 16 générateurs de vapeur ayant servi dans des centrales nucléaires à emprunter le fleuve Saint-Laurent pour ensuite se diriger vers la Suède.

Or, le 28 mars, Bruce Power a annoncé qu'elle reportait son projet. La compagnie désire en fait mettre au clair certains points avec les Premières nations et les peuples Métis. Elle suspend donc temporairement son projet en attendant de bien informer tous les groupes qui demandent des explications supplémentaires pour abandonner leurs craintes. À cet effet, le PDG a commenté la suspension du transit des générateurs de vapeur : « The important thing is we do this wright, not that we do it quickly ». (source)

Petit rappel :

Plusieurs peuvent se demander la raison pour laquelle ces générateurs de vapeur doivent aller à un endroit si éloigné que la Suède. C'est parce que Bruce Power désire réduire son empreinte environnementale en utilisant l'expertise suédoise en matière de décontamination et de recyclage. En fait, plus de 90% du métal de ces générateurs pourra être décontaminé, fusionné et revendu sur le marché des matériaux usagés. La dernière fraction qui n'aura pu être décontaminée ou recyclée sera entreposée à long terme. Notons que des 100 tonnes de métal qui constituent ces générateurs de vapeur, seulement 4 grammes sont radioactifs.

Source (en anglais seulement) : Bruce Power via CCSN

Bilan pour l'énergie éolienne en 2010

Bye bye 2010 !
Maintenant que le Jour de l'an est passé et que l'année 2011 est bien entamée, nous pouvons faire un bilan sur les améliorations énergétiques connues tout au long de l'année 2010. Les investissements dans les énergies propres ont augmenté de 30%, pour atteindre un total de 243 milliards de dollars (USD). La Chine à elle seule serait en tête avec une somme de 54,4 milliards, ce qui représente 22% du montant investi mondialement ! Avec sa croissance démographique sans précédent, il est normal de voir la demande en énergie de la Chine augmenter à un rythme démentiel.

Non seulement la Chine exploite l'énergie éolienne, mais c'est un pays qui fournit au monde entier près de la moitié des équipements énergétiques "verts", c'est-à-dire les turbines d'éoliennes et les panneaux solaires.

Malgré cette première place économique, c'est l'Allemagne qui se démarque comme ayant fourni le plus d'efforts dans le verdissement de son environnement avec plusieurs petits projets, par exemple l'installation de panneaux solaires sur les toitures.

Pour terminer, la capacité de production des énergies propres totalise 388 GW en 2010. Les éoliennes constituent la plus grande part avec 193 GW.

Source

Le Plan Nord

Notre projet est intimement en lien avec ce projet du gouvernement actuel. En effet, nous nous demandons quelle est l'énergie la plus adéquate à notre coin de pays, tandis que le Plan Nord vise à exploiter les grands territoires nordiques de la province francophone.

Le Plan Nord vise à devenir un exemple de développement durable, et comme l'énergie éolienne est un moyen de produire de l'électricité de façon relativement propre, la construction de parcs éoliens est envisagée. En effet, selon les documents disponibles, le gouvernement envisage de construire des projets hydroélectriques de 4 500 MW et réserve un portefeuille pour 3 500 MW d'autres sources d'énergies, incluant les hydroliennes et les éoliennes.

Un fait intéressant est que le territoire du Nord du Québec s'étend jusqu'à la baie James et la baie d'Hudson, où plusieurs centrales hydroélectriques sont déjà en place. Les dispositifs nécessaires au transport de l'électricité sont donc déjà présents dans cette région. Les inconvénients reliés au transport de l'électricité généré par énergie éolienne pourraient être grandement réduits.

Le Nord du Québec est un endroit propice au développement de l'éolien, car les vents y sont très puissants par endroits. Une étude d'Environnement Canada a révélé que les vents pouvaient atteindre 10 m/s à certaines places. source

Le dossier est à suivre.

Cliquez ici pour une image montrant le territoire visé par le Plan Nord




Le thorium, une solution envisageable?

Bonjour à tous,

En effectuant un peu de recherche sur l'actualité au Japon, je suis tombé sur le blogue d'un collaborateur de cyberpresse.ca .

En effet, Jean-François Cliche montre une solution de rechange concernant l'élément utilisé lors des réactions nucléaires dans une centrale, soit le thorium.

Pour ceux qui ne connaissent pas grand chose sur les propriétés du thorium, voici deux liens qui peuvent vous en dire plus. Propriétés de base - Propriétés nucléaires

Une question s'impose quant à l'utilisation de cet élément dans les réacteurs nucléaires. En effet, tous les réacteurs doivent être ajustés en conséquence, et cette manœuvre coute énormément d'argent. Cependant, les déchets nucléaires sont beaucoup moins toxiques pour l'environnement et les humains que les réactions classiques avec de l'uranium.

Alors, je vous la pose: Devrait-t-on investir dans "la propreté" ou "l'efficacité"?

Merci, et bonne fin de soirée.

Samuel B.

P.S. Comme à mon habitude, voici un lien vers de l'information que j'ai jugée pertinente. Par contre, ayez de la volonté, car ce document possède plus de 100 pages... Thorium

Accident au japon a des conséquences au Canada

Une équipe de l'université Simon Fraser a detecté un haut niveau de radiations dans la pluie causé par la centrale nucléaire Fukushima. Le haut taux d'iodine 131 est fort probablement causé par les fuites de radiation japon. Cependant, le taux n'est pas dangereux pour l'instant et il n'a pas dépassé le taux critique où les radiations ont plus d'effets négatif que d'effets positifs.



En fait, la plus grande partie de la radioactivité a été détruite dans l'atmosphère. Le reste tombe dans l'océan ou sur terre sous forme de pluie. Les échantillons radioactifs ont été collectés au Nord de la Colombie-Britanique et à l'université de Burnaby Mountain.

Source: Global BC, http://www.globaltvbc.com/world/Radiation+detected+seaweed+rainwater/4516952/story.html

lundi 28 mars 2011

L'énergie éolienne à la mode

Source
Le Canada connaît présentement une forte croissance de la popularité des parcs éoliens de grande envergure. Aujourd'hui, la compagnie TransAlta a rendu public son projet pour la Gaspésie. Il s'agit d'un projet de 66 mégawatts à New Richmond, qui représente un investissement d'environ 205 millions de dollars. HydroQuébec signera très probablement un contrat avec la compagnie pour une utilisation sur une période d'au moins 20 ans. Le projet va créer au moins une centaine d'emplois et l'électricité produite devrait suffire à alimenter 10500 foyers.

La Gaspésie est une région idéale pour implanter l'énergie éolienne car de grands vents soufflent d'une façon généralement uniforme sur toute cette région. Les aires ouvertes et dégagées sont nombreuses et il est aisé d'organiser des parcs efficaces et d'installer des éoliennes sans abîmer des forêts en défrichant, par exemple.

Dans l'Ouest canadien, l'énergie verte est également au rendez-vous malgré l'exploitation du pétrole contenu dans les sables bitumineux. En effet, un projet d'envergure vient d'être approuvé en Alberta concernant la création du plus gros parc éolien au Canada. La Greengate Power Corporation compte installer d'ici 2013 des éoliennes permettant la production de 300 MW à 160 km au sud de Calgary. Après cette première phase, le projet se poursuit dans l'augmentation de la capacité jusqu'à suffire pour combler 200000 foyers en énergie.

Source 1

Source 2

La centrale Fukushima-Daiichi

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:BoilingWaterReactor-fr.svg La centrale nucléaire Fukushima-Daiichi est une des plus grandes centrales nucléaire au monde. C'est d'ailleurs à cet endroit qu'à eu lieu l'accident nucléaire le 11 mars 2011. La centrale contient 6 réacteur à eau bouillante. Comme on peut le voir dans le schéma, le fluide calporteur est l'eau pressurisée. Le combustible est de l'uranium enrichi. L'eau est refroidie par une rivière ou une grande cheminée de refroidissement. En comparaison avec le réacteur CANDU, les réacteurs à eau bouillante n'utilisent pas d'eau lourde comme modérateur. Comporte de nombreux avantages tel la simplicité (il ne contient qu'un seul circuit), le coût (puisqu'il est plus simple) et il consomme moins d'electricité pour fonctionnner Source: http://en.wikipedia.org/wiki/Boiling_water_reactor wikipedia.org

dimanche 27 mars 2011

Énergie électrique (partie 2)

L'alternateur : fonctionnement vulgarisé

En général, un alternateur fonctionne en tous points comme un générateur, mais avec une seule différence : le système de balais sur l'arbre moteur n'est pas conçu pour inverser la polarité à chaque demi-tour. Ainsi, lorsque le rotor est en rotation, le courant induit dans la bobine est directement collecté au rythme des changements de polarité causés par son inversion. En d'autres mots, la vitesse du rotor détermine la fréquence des oscillations du courant électrique alternatif.

Il existe cependant plusieurs sortes d'alternateurs. Les plus fréquents sont les machines synchrones triphasées : comme vous pouvez le constater grâce à cette animation, le stator est composé de 3 bobines individuelles, ce qui génère 3 phases d'alternances de courant différentes. Les trois phases A B et C sont séparées de 120 degrés (à une alternance de 2pi / 3). Une puissance électrique de ce type est utilisée dans certaines usines pour faire fonctionner de gros moteurs ou des systèmes demandant constamment beaucoup d'énergie : au lieu de parcourir la trajectoire d'un sinus normal et de passer par 0, il y a toujours une charge disponible sur une des phases.


Chaque ligne représente une phase du courant. La ligne bleue représente la phase principale utilisée dans nos domiciles. Un appareil électrique triphasé, par exemple un moteur, peut fournir une puissance jusqu'à 3^(1/2) fois plus grande qu'un moteur alternatif standard !
Machine triphasée

Parc éolien du Massif du Sud : un peu de bio

Comme expliqué dans ma dernière publication, la construction l'amélioration et l'exploitation des chemins et des éoliennes requièrent le déboisement de grandes surfaces (environ 185 ha au total).

Le déboisement de ces terres est loin d'être sans impact pour l'environnement et la biodiversité des milieux. Voici les deux impacts principaux étudiés lors des audiences du BAPE tenue en 2010 sur le Parc éolien du Massif du Sud.

La première considération concerne la modification physique des sols. Celle-ci a comme risques potentiels de causer l'érosion et la sédimentation des sols, ce qui entraîne la pauvreté du sol et empêche toute agriculture du terrain. De plus, les accès nécessaires aux éoliennes requièrent la construction de 13 ponts et l'amélioration de 20 autres, pour traverser les cours d'eau du parc régional. Ces nouveaux ponts risquent de perturber l'habitat du poisson aux nouvelles traversées. Des mesures d'atténuation telles qu'une étude avec le ministère des Pêches et Océans afin de déterminer les sites de traversées ont été entreprises. Les travaux dans les cours d'eau n'auront lieu que du 15 juin au 15 septembre, pour minimiser les impacts sur le milieu marin.

La seconde considération concerne l'habitat de la Grive de Bicknell. Le déboisement autour des éoliennes et la construction des nombreux chemins d'accès aura deux effets néfastes sur la faune locale. D'abord, la construction entraînera la fragmentation de l'habitat, ce qui réduira la diversité génétique de la Grive à long terme. En fait, en isolant une grande population en plus petits groupes, les chances de survie d'une diversité génétique sont moindres, car le milieu est plus restreint. Également, la coupe des arbres causera la perte d'une bonne partie de l'habitat de nidification et de reproduction de cette espèce. Les solutions adoptées sont de retirer 6 éoliennes du Mont Midi et d'en déplacer 8 autres. Également, le déboisement a été interdit durant la période de nidification.

Source des informations : BAPE

Mécanique de l'éolienne: La base

Bon matin à tous,

Pour poursuivre l'article de Gabriel écrit plus tôt dans le mois, je vais parler du fonctionnement d'une éolienne, mais sous un angle mécanique plutôt que sous un angle électrique.

Le principe de base d'une éolienne est de réussir à capter l'énergie cinétique du vent en effectuant une rotation des pales de l'éolienne. Cette rotation produira de l'énergie électrique comme l'a expliqué Gabriel qui pourra être ultérieurement acheminée aux consommateurs.

Pour revenir à la mécanique, deux facteurs sont cruciaux pour qu'une éolienne optimise au maximum sa production d'énergie. Ceux-ci sont la force du vent(limite de Betz) et le pas des pales de l'hélice.

Une loi physique concernant la mécanique des fluides intitulée la limite de Betz stipule que la puissance maximale produite par une éolienne se retrouve au point où le rapport de la vitesse du vent après le passage sur les pales sur la vitesse avant le passage sur le passage est égal à 1/3.
Démonstration

Alors, sachant cela, on peut conclure qu'il faut une vitesse de vent très importante afin d'avoir une puissance très élevée. Cependant, si le vent est trop fort, il y a des risques de bris de l'éolienne. Donc, il suffit de savoir trouver un juste milieu entre productivité et sécurité afin de rentabiliser les éoliennes.

Le second point est le pas des pales de l'éolienne. Comme la plupart d'entre vous avez suivi le cours NYB-Électricité et magnétisme, le pas d'une hélice est la distance transversale entre un point A situé au début de la rotation 3D d'une particule, et un point B situé à la fin d'un tour complet de la circonférence de rotation(zone en pointillés).

Dans le cas d'une éolienne, il faut prendre en considération le plus petit angle entre les pales et le vecteur de la vitesse du vent. En effet, pour obtenir un petit pas, il faut que l'angle de calage( angle entre l'inclinaison de la pale et la surface de contact du vent), soit relativement faible, mais sans être égale à zéro degrés. Pourquoi? Parce que les pales bloquent totalement le vent, et lorsqu'il y a obstruction, il n'y a pas de forces extérieures qui viennent faire tourner l'éolienne.

Le maximum d'énergie survient lorsque le pas des pales est faible, mais plus le pas est faible, plus il y a de risques pour qu'un facteur externe vienne influencer la rotation de l'éolienne, la rendant plus susceptible de se retrouver à zéro degrés, stoppant ainsi sa rotation.

J'espère que vous avez réussi à comprendre ne serait-ce qu'un peu du fonctionnement mécanique d'une éolienne.

Samuel B.

Sources: Les deux facteurs principaux, Supplément sur le moment de force

samedi 26 mars 2011

Parc éolien du Massif du Sud : quelques statistiques

Comme il a été mentionné précédemment par Samuel, on considère les éoliennes comme une source d'énergie verte pour la seule raison qu'elles n'émettent pas de « polluants » dans l'atmosphère une fois construites. Par contre, elles sont loin d'avoir un impact négligeable sur l'environnement physique et biologique terrestre.

Mise en situation : Suite aux audiences du BAPE, le projet d'éoliennes au Parc régional du Massif du Sud sera mis en chantier dès cet été. Ce parc aura une puissance totale 150 MW au total, soit 2 MW pour chacune des 75 éoliennes REpower. Celles-ci seront composées d'une tour d'une hauteur de 80 mètres et de pales variant entre 41 et 46 mètres de longueur. Les éoliennes seront munies de transformateurs faisant passer le courant produit de 34,5 kV à 120 kV pour le transport (Moins de pertes à haut voltage). Le coût total du budget est évalué à 350 millions $.

Le problème : Les éoliennes prennent beaucoup plus d'espace que ce qu'on peut s'imaginer. Cette première image illustre tout l'espace déboisé requis pour la construction ET l'exploitation des éoliennes, sans oublier pour les améliorations (ex : amélioration ce certaines routes, entretient). Notons que 1 ha = 10 000 m2

Le seconde image montre tout l'espace qui doit être déboisé et nivelé pour permettre la construction des chemins d'accès ainsi que l'espace requis pour le projet.


Une prochaine publication vous informera des impacts du déboisement et du nivellement de ces grands espaces boisés.

Source : BAPE

Énergie électrique (partie 1)

Bonjour à tous,

Comme vous le savez déjà sans doute, l'énergie électrique ne se "crée" pas de 56 façons différentes... Bien qu'il existe des centrales thermiques au charbon ou au mazout, des centrales nucléaires, des centrales hydroélectriques, des éoliennes et des hydroliennes (éoliennes sous l'eau, même principe qu'une éolienne mais avec la force des courants) fonctionnent avec le même principe de base.

L'idée générale est de transformer une source d'énergie en courant électrique utilisable par nos appareils domestiques et par les plus grosses entreprises. Une composante clé se retrouve dans toutes les méthodes de production nommées précédemment : la génératrice (ou l'alternateur, dépendamment). Le charbon et le mazout servent à chauffer de l'eau et à produire une grande pression de vapeur qui actionnera une turbine afin de faire tourner la génératrice. C'est le même principe pour le nucléaire : l'énergie produite par la fission des atomes d'uranium sert à chauffer de l'eau. Pour ce qui est des centrales hydroélectriques, la pression de l'eau retenue derrière un barrage ou la force du courant d'une rivière sert à actionner directement la turbine qui entraîne une génératrice. Finalement, les éoliennes et les hydroliennes tirent leur énergie du vent ou des courants marins pour actionner des pales qui sont reliées à une génératrice par un arbre de transmission complexe.

Ce premier article a pour but d'expliquer le fonctionnement d'une génératrice; un second suivra afin de clarifier celui d'un alternateur.

Tout d'abord, la génératrice est un moteur électrique de base qui fonctionne "à l'envers". Il est composé d'un rotor qui roule au centre d'un stator. L'idée est d'utiliser un électroaimant comme rotor et des aimants naturels dans le cas d'une génératrice (parfois il s'agit d'électroaimants dans un moteur) comme stator. Lorsque la génératrice tourne, la polarité du rotor change à chaque demi-tour, permettant ainsi de produire un courant dont la polarité à la sortie ne change pas. Ceci est possible grâce à un ingénieux système composé de 2 plaques formant un anneau autour de l'arbre principal. On voit encore aujourd'hui certains modèles de moteurs ou de génératrices à courant direct équipés de balais pour assurer un contact avec ces plaques (couleur doré). Voici un schéma illustrant ce principe :
Source


À suivre : fonctionnement d'un alternateur

Mise à jour sur la situation au japon

Hier, le premier ministre japonais a déclaré que la situation à Fukushima restait très grave deux semaines après le tsunami qui a endommagé les réacteurs nucléaire.

Plusieurs dizaines de personnes qui tentaient de relancer le circuit de refroidissement des réacteurs accidentés on dû arrêter les opérations suite à des soupçons de brèche dans le coeur du réacteur numéro 3.

Celui-ci a probablement été endommagé lors de l'explosion d'hydrogène survenue le 14 mars. Rappelons que ce réacteur contient 170 tonnes de combustible radioactif. On n'est pas sûr de la fuite, mais depuis que deux travailleurs ont marchés dans de l'eau 10 000 fois plus radioactive que les niveaux actuels, ils ne prennent plus de chance.

Une brèche pourrait laisser partir des particules hautement radioactive dans l'air, alors ils ont optés pour un arrêt préventif afin de ne pas risquer la vie de chacun. Le premier ministre a aussi présenté ses excuses au agriculteurs et aux résidents qui subissent les conséquences.

Pour ce qui est des chiffres le séisme et le tsunami on fait plus de 10000 morts et 17400 disparus. 161300 étrangers ont quitté le pays et le nord-est du pays reste dévasté.

source : Situation''imprévisible'' à Fukushima, leSoleil, 26 mars 2011, p.46

vendredi 25 mars 2011

Comparatifs énergie nucléaire vs énergie éolienne

Bonne soirée à tous,

Voici quelques faits en vrac concernant l'apport énergétique et écologique de nos deux sources d'énergie d'appoint.

Premièrement, comme pratiquement tout le monde le sait, les deux sources possèdent des lacunes.

Du côté nucléaire, le bilan énergétique est excellent. Malgré le fait qu'une centrale nucléaire possède un ratio d'environ 1/3 de productivité(pour une certaine quantité d'électricité produite, il y a trois fois plus de pertes énergétiques ambiantes évacuées par les cheminées), elle demeure relativement rentable. Cela va sans dire que la quantité d'énergie présente dans une centrale est phénoménale.
Pourquoi? Parce qu'une centrale nucléaire peut être construite pratiquement n'importe où, limitant ainsi les coûts de transport d'énergie vers les différents mégapoles. Cependant, le problème majeur de ces centrales est la toxicité et la quantité de déchets qu'elles produisent.
En effet, les radiations produites par ces déchets engendrent plusieurs troubles physiologiques chez l'être humain. Entre autres, le principal danger des irradiations est qu'elles peuvent faire muter l'ADN, voire même briser des chaînes d'ADN. Ainsi, les leucocytes(globules blancs) du système sanguin, soit des molécules possédant de l'ADN, deviennent soit inefficaces ou soit lysées, rendant ainsi le corps humain vulnérable à toutes les infections et à une importante quantité de virus.

Du côté éolien, la principale raison de sa popularité grandissante dans le monde vient du fait qu'elle constitue une source énergie verte, soit une source qui ne vient pas perturber la couche atmosphérique. Cependant, le principal inconvénient de l'énergie éolienne(du point de vue énergétique) vient du fait que les vents ne sont pas présents 24 heures sur 24, en plus de ne pas toujours posséder la même force. En effet, étant donné que le vent n'est pas régulier, les pales des éoliennes ne tournent pas à leur vitesse angulaire maximale, créant ainsi moins d'électricité dans le générateur. À titre comparatif, une statistique provenant du BAPE montre qu'en moyenne, une centrale nucléaire produit environ 3x plus d'énergie qu'un parc d'éoliennes standard.

Ayant maintenant vu les deux côtés de la médaille, reste à savoir si vous êtes pro-éoliens ou pro-nucléaires!

Samuel B.

P.S. Voici un petit graphique que j'ai trouvé concernant les morts d'oiseaux dans les éoliennes. Il ne reste qu'à l'interpréter de la façon que vous voulez.


Sources:

Le BAPE: Lien 1

Lien 2

Radioactivité4: Lien

Les réacteurs CANDU

Les réacteurs CANDU ont été produits au candada dans les années 1950-1960. CANDU signifie CANada Deuterium Uranium.Les réacteurs CANDU possèdent un réseau de canalisations transportant le liquide caloporteur et un réseau transportant le liquide modérateur en comparaison avec les réacteurs à eau pressurisé. L'uranium naturel suffit pour faire fonctionner les réacteurs CANDU. Pas besoin de l'enrichir! La durée de vie du combustible est 1 an et demi. Après sa durée de vie, le combustible possède encore une quantité d'uranium 235 ainsi que du plutonium. Ceux-ci sont storés et les chercheurs espèrent pouvoir s'en servir dans les futurs réacteurs CANDU. Le seul réacteur nucléaire au Québec est un réacteur CANDU.












Architecture d'un réacteur CANDU

1.Combustible 8.Machine à manutention de combustible
2.Calandre 9.Eau lourde (modérateur)
3.Barres de compensation 10.Canal
4.Pressuriseur 11.Vapeur vive
5.Générateur de vapeur 12.Eau légère pressurisée
6.Pompe d'eau d'alimentation 13.Enceinte étanche
7.Pompe caloporteur

0image et légende: http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:CANDU_Reactor_Schematic.svg

Source

jeudi 24 mars 2011

Le débat sur l'avenir de Gentilly-2 est relancé !



Alors que la population se fait une mauvaise image de l'énergie nucléaire à cause des récents événements au Japon, le débat sur le maintient de la seule centrale nucléaire du Québec est relancé.

Le mouvement Sortons le Québec du nucléaire mise principalement sur les enjeux et les dangers environnementaux pour défendre leur opinion. Ils comptent d'ailleurs un nouvel élément dans leurs rangs : Michel Duguay, professeur en physique à l'Université Laval, qui apporte une crédibilité scientifique aux groupe. Il mentionne d'ailleurs que la CCSN « a noté plus de 50 lacunes dans les domaines de sûreté à Hydro-Québec ».

Suite à la conférence de presse de ce groupe qui s'est tenue en début de semaine, le Parti Québécois (profitant peut-être de l'actualité du sujet) a réaffirmé quant à lui son souhait de fermer la centrale Gentilly-2. Ce parti politique qui est membre du mouvement Sortons le Québec du nucléaire avec le parti Québec Solidaire a plutôt utilisé l'argumentation des coût faramineux liés à la réfection de la centrale de Bécancour. Ce montant a en effet été estimé à 2 milliards $ par Hydro-Québec en 2008. Rappelons que cette centrale a été construite en 1983, ce qui justifie le grand besoins de travaux. Ces derniers ont été repoussés à avril 2012.

La balle est donc dans notre camp. Veut-on investir ces 2 milliards dans la réfection d'une centrale nucléaire qui ne fournit que 3% de la production totale d'Hydro-québec, ou doit-on l'investir dans le développement de d'autres technologies jugées « plus vertes », mais dont personne ne semble vouloir dans sa cour ?

À vous de décider ET d'être informé !

Source : Nucléaire au Québec, Le Soleil, 22 mars 2010

mercredi 23 mars 2011

La fusion nucléaire

Ce reportage de National Geographic montre le fonctionnement de la fusion nucléaire et les avancements prometteurs de cette énergie verte.


mardi 22 mars 2011

Japon : danger nucléaire écarté ?

Depuis le séisme du 11 mars dernier, qui a fait beaucoup de dommages au Japon, le monde n'a pas cessé de parler de la potentielle catastrophe nucléaire qui pourrait être déclenchée par l'explosion des centrales japonaises.

En effet, la centrale de Fukushima a vu ses réacteurs être durement endommagés en raison d'un bris du système de refroidissement et donc de la surchauffe de plusieurs réacteurs.

La situation a heureusement pu être contrôlée grâce à un constant arrosage à l'eau froide de la centrale durant la dernière semaine. Les procédures de sécurité sont cependant encore en cours et on considère la situation encore dangereuse.

En raison d'explosions causées par des fuites d'hydrogène, la centrale a été endommagée et des gaz radioactifs ont pu s'échapper. En effet, les analyses ont révélées une radioactivité de 15 millisieverts par heure (15 mSv/h) au dessus de l'unité 3 de la centrale nucléaire, soit 15 fois la dose annuelle maximale permise pour un citoyen canadien à chaque heure. Cette radioactivité rend donc les opérations humaines à proximité de la centrale très délicates.


Le site web de la revue Sciences et avenir offre un intéressant suivit des évènements importants reliés à l'incident

Japon : Le début de la « faim »

Les récentes bonnes nouvelles concernant le refroidissement des réacteurs 3 et 4 et le raccordement à l'électricité des réacteurs 1 et 2 de la centrale Fukushima Daiichi semblent annoncer le début des dernières étapes pour enfin stabiliser cette centrale.

En résumé, selon des plus récentes informations émises par le CCSN, les autorités japonaises ont procédé à l'arrêt froid des tranches 5 et 6 qui sont maintenant stables. La tranche 5 a même été raccordée avec succès au réseau électrique ! Le raccord en électricité des tranches 1 et 2 est quant à lui en progrès. Quant aux tranches 1, 3et 4, de nouveaux équipements tels qu'un camion-citerne muni d'un bras articulé de 62 mètres de long qui sera fourni par la Chine aideront au refroidissement.


Toutefois, l'éventuelle fin de la menace de fusion du coeur ne fait qu'annoncer le début d'une période de radioactivité anormalement élevée au Japon. Le 20 mars 2011, la gouvernement japonais a mesuré des taux de radioactivité supérieurs à la limite permise dans du lait provenant d'un élevage à 30 km de la centrale et dans des épinards produits à plus de 80 km de cette dernière. Le gouvernement japonais se veut rassurant en comparant l'ingestion sur une base annuelle de lait contaminé à un test dans un scanner corporel. La consommation d'épinards, quant à elle, ne représente qu'un cinquième de cette exposition aux radiations. Les livraisons de ces aliments ont toutefois été suspendues.

Hier, des niveaux d'iode radioactif dépassant la limite permise a été détecté dans l'eau potable à Tokyo. Aujourd'hui, d'autres analyses ont révélé la présence de Césium 137, qui a une demi-vie de 30 ans. La consommation d'eau d'aqueduc a par ailleurs été prohibée à Iitate, un village de 6000 habitants situé à quelque 30 kilomètres de Fukushima.

Sources :
Le Soleil, 20 et 21 mars 2011

dimanche 20 mars 2011

L'énergie éolienne en quelques mots

Les premières utilisations de l'énergie éolienne datent des moulins à vent, qui servaient à moudre le grain en farine. Ce travail mécanique très difficile nécessitait une force plus grande que celle d'un homme seul, ou même de plusieurs hommes. Aujourd'hui, la perspective de transformer l'énergie du vent en énergie électrique a poussé des ingénieurs à imaginer des centrales propulsées par cette puissance naturelle représentant 1 à 2% de l'énergie provenant du soleil.

Les éoliennes sont en fait le moyen le plus simple et le plus efficace qui a été inventé pour convertir cette incroyable source d'énergie en potentiel utilisable pour la société actuelle. À l'instar de la majorité des types d'installations de production électrique, la composante principale d'une éolienne est soit un alternateur (production de courant alternatif) soit une génératrice (production de courant direct). Il faut savoir que les éoliennes sont conçues sur mesure : dépendamment du terrain, de la force du vent dans la région, du climat et de la température, les composantes peuvent varier.

Certaines éoliennes sont équipées d'un système leur permettant de se diriger automatiquement face au vent. Ce système est généralement composé d'une girouette et d'un moteur actionné par un contrôleur électronique qui fait pivoter la nacelle à l'extrémité de la tour. D'autres sont conçues pour profiter au maximum de plusieurs intensités de vents : un anémomètre est alors fixé à la paroi de la nacelle, et un ordinateur contrôle une boîte d'engrenage permettant que faire tourner plus ou moins vite l'alternateur ou la génératrice, en fonction de la vitesse et de la force avec lesquelles les pales tournent. L'arbre lent est responsable de la transmission première de l'énergie éolienne, il tourne donc à la même vitesse que les pales.

Schéma des composantes principales d'une éolienne AC
Sources :
Wikipedia
ÉnergiePropre

Comment avertir les futurs archéologues de présence de déchets radioactifs?

Depuis les années 80, des scientifiques ont eu une nouvelle problématique avec les déchets nucléaires. Le problème en question est pour les archéologues du futur qui pourraient trouver les endroits dans lesquels nous enfouissons nos déchets radioactifs. Alors, que faire? Ils ne peuvent pas simplement faire un signe danger radioactif car celui-ci ne transcendera pas nécessairement les générations et il est probable que les peuples futurs finissent par parler un language totalement différent et finissent par oublier la signification du signe du nucléaire. Alors, que faire? Il n'ont pas dans l'idée de faire un grand cercle rouge avec une ligne qui le traverse avec un monstre pour faire réfléchir comme on aurait tendence à faire penser. Non, ce qu'ils veulent, c'est faire une sorte de stonehenge avec des aimants et du granite. Cela va permettre une signature réfléchissante au radar. La science rattrape la fiction...





Source: http://dir.salon.com/story/people/feature/2002/05/10/yucca_mountain/index.html

vendredi 18 mars 2011

Iter et la fusion nucléaire

Nous connaissons aujourd'hui très bien le phénomène de fission nucléaire, mais qu'en est-il de la fusion nucléaire ? Les étoiles comme le soleil tirent leur énergie de ce type de réaction très énergétique. Sommes-nous capable de reproduire le phénomène et d'en tirer profit ?


C'est ce que les grandes puissances de ce monde tentent actuellement de faire. Depuis plus de 50 ans, les Américains et les Russes tentent de reproduire la fusion nucléaire de façon contrôlée grâces aux tokamaks, outils de recherche servant à créer un plasma d'une température de plusieurs millions de degrés. Un plasma d'une telle température est la clé de la fusion nucléaire.


En fait, la fusion nucléaire la plus énergétique consiste à fusionner deux isotopes de l'hydrogène en un atome d'hélium, ce qui produit une grande quantité d'énergie (huit fois plus que la fission de l'uranium). Cependant, le milieux réactif d'une fusion comme celle là doit avoir une température d'au moins 100 millions de degrés. Toutefois, l'énergie libérée lors de la fusion est nettement supérieure à l'énergie nécessaire pour maintenir le plasma à une telle température.

La réaction de fusion la plus énergétique :

2H+3H → 4He (+3.5 MeV) + n (+14.5 MeV)

Contrairement à la fission nucléaire, ce procédé est relativement propre puisque aucun produit radioactif ou véritablement dangereux n'est créé. De plus, les réactifs se retrouvent en grande quantité dans l'eau de mer. La fusion nucléaire a donc un avenir très prometteur, car c'est une énergie propre dont les réactifs sont pratiquement inépuisables.


Iter est une centrale qui a pour objectif de produire un plasma stable et qui a été amorcé en 2006 en France et dont la construction devrait se terminer en 2019. Ce projet très dispendieux (15 milliards d'euros) est l'œuvre de sept partenaires : L'Union européenne, le Japon, les États-Unis, la Corée du Sud, l'Inde, la Chine et la Russie. C'est cependant seulement en 2027 que les expériences commenceront vraiment.


Sources :

http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1ARTf0005843

http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=3603

LAROUSSERIE David, « Iter, fusion et confusion nucléaire », Sciences et avenir, Nº768, Février 2011, p.68-73

mercredi 16 mars 2011

Mise à jour

Bonjour à tous,

J'ai décidé de faire une mise à jour de nos informations, mais du côté éolien.

Tel que stipulé lors d'un message précédent, la date butoir pour la remise du bilan du BAPE (pour le parc éolien de la Montérégie) au ministre Pierre Arcand était le 14 mars. Cette date a été respectée, et le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs possède un délai de soixante jours afin de le divulguer à l'ensemble de la population québécoise.

En naviguant sur le site du BAPE, j'ai découvert une nouvelle section qui pourrait vous intéresser, soit la section Liste des cotes, où tous les documents officiels du BAPE sur le dossier se retrouvent.

En terminant, un projet de 350 millions de dollars pour la création d'un parc d'éoliennes au Massif du Sud avait été mis de l'avant en décembre 2010 par la compagnie Saint-Laurent Énergies inc. Ce projet est devenu très sérieux, à un point tel qu'un rapport sera déposé d'ici environ un mois au ministre afin d'en juger la viabilité. Source
Un autre dossier à suivre.

Samuel B.

mardi 15 mars 2011

Une bonne réflexion

Gentilly 2
Les récents événements relatifs au danger nucléaire qui ont suivi le tremblement de terre au Japon ont suscité de nouvelles questions chez les Québécois. Plusieurs remettent en question l'utilité de la centrale Gentilly 2 située dans la zone de la Ville de Bécancour. Effectivement, Hydro-Québec ne cache pas que les technologies employées dans cette antique centrale sont tout à fait dépassées.

Bien que personne ne redoute un tremblement de terre dans ce secteur, l'utilité de la centrale est remise en question à cause de son usure et de son ancienneté. Les citoyens veulent trouver un terrain d'entente avec Hydro-Québec dans les plus brefs délais.

D'ailleurs, la Ville a lancé un appel d'offre dans le but d'actualiser le système d'alerte aux citoyens en cas d'imprévu à la centrale. Les gens "gèrent bien leur peur" du nucléaire, mais tout le monde est d'accord : une mise à jour du système serait de mise.

Source : Cyberpresse

dimanche 13 mars 2011

Le bombardement de neutrons

Comme mentionné dans mon article du 8 mars sur la fission nucléaire, une réaction nucléaire dans une centrale est amorcée par des neutrons projetés contre des noyaux d'uranium, entraînant la fission de ces derniers. Lorsqu'un noyau d'uranium se fissionne, il libère généralement d'autres neutrons qui iront frapper d'autres atomes d'uranium et la réaction se poursuivra ainsi.


Cependant, il faut bien que le réacteur soit actionné avant de pouvoir fonctionner par lui même. Pour cela, un neutron d'une source externe doit être projeté dans le générateur nucléaire. En général, l'isotope californium 252 (252Cf) est utilisé, car il a la propriété de se désintégrer en émettant des neutrons. Cependant, on ne retrouve pas cet élément dans la nature, il faut le fabriquer à partir de l'uranium 238, qui deviendra du californium après avoir absorbé plusieurs neutrons.


Il existe également d'autres moyens de produire des neutrons libres, cependant moins efficaces. En effet, certains éléments ont la propriété d'émettre des neutrons lorsqu'ils sont bombardés par des particules alpha (les particules alpha sont émises par les éléments radioactifs), tel que le béryllium.


Lorsque la réaction de fission est amorcée au sein d'un générateur nucléaire, on utilise des absorbeurs de neutrons pour contrôler la réaction et la stabiliser. Si la réaction n'est pas modérée, alors les réactions seront de plus en plus nombreuses et on aura un gigantesque dégagement d'énergie, proportionnel à la densité des atomes d'uranium. C'est par une réaction de fission non contrôlée qu'on produit une bombe nucléaire. Pour modérer la réaction, on utilise donc des matériaux qui ont la capacité d'absorber les neutrons. Par exemple, le bore, le cadmium et le gadolinium.


Les neutrons émis lors de la fission nucléaire par l'uranium ont une énergie cinétique très élevée (environ 20 000 km/s), mais avec une telle vitesse, il est plus rare qu'ils entrent en collision avec les noyaux d'uranium dans le générateur. En fait, pour optimiser la quantité de collisions, il faut ralentir les neutrons à une vitesse d'environ 2 km/s. Pour ce faire, le générateur est plongé dans de l'eau lourde, ou deutérium, dont les atomes ont la propriété de ralentir les neutrons sans pour autant les absorber.


Sources :

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9acteur_nucl%C3%A9aire

http://fr.wikipedia.org/wiki/Californium

http://en.wikipedia.org/wiki/Neutron_source

http://chemed.chem.wisc.edu/chempaths/GenChem-Textbook/Neutron-Bombardment-1011.html

http://www.cea.fr/jeunes/themes/l_energie_nucleaire

http://www.cea.fr/jeunes/themes/l_energie_nucleaire/le_fonctionnement_d_un_reacteur_nucleaire/les_composants_d_un_reacteur_nucleaire

samedi 12 mars 2011

Tsunami au Japon : un danger nucléaire !

À l'heure des bilans humains et physiques suivant le violent séisme de magnitude 8,9 qui a attaqué le nord-est du Japon, une nouvelle inquiétude vient hanter les Japonais : le danger nucléaire.

Peu de temps après l'onde de choc, un niveau de radioactivité 1000 fois plus élevé que la normale a été observé près de la centrale de Fukushima no. 1.

À plus de 250 kilomètres de Fakushima no. 1, on parle d'un niveau de radioactivité 8 fois supérieur à la normale. À cet effet, le premier ministre du Japon a ordonné l'évacuation de 45 000 personnes dans un rayon de 10 kilomètres de cette centrale.

Ailleurs, à Fukushima no. 2, le problème réside dans le refroidissement de 3 réacteurs nucléaires. Le refroidissement contrôle et abaisse le nombre de réactions de fission nucléaire. À long terme, le non refroidissement des réacteurs nucléaires peut mener à une fusion du coeur, un accident nucléaire très dangereux. Un relachement de la vapeur radioactive a été effectué dans les deux centrales Fukushima pour réduire la pression et réduire le risque de fusion du coeur.

Le gouvernement note également plusieurs incendies dans des centrales nucléaires. Bien que seulement 4 centrales ont été arrêtées, l'Autorité française de sûreté nucléaire dénombre 11 réacteurs touchés par le séisme sur les 55 du Japon.

Source : Radio-Canada

mardi 8 mars 2011

Une introduction pour capter votre attention...

L’avenir énergétique du Québec : nucléaire ou éolien ?

À l’ère de la surconsommation énergétique des sociétés occidentales, les Québécois doivent prendre position quant aux richesses qu’ils lègueront à leurs enfants. Le Québec est déjà bien nanti grâce à l’hydroélectricité mais les prises de décisions gouvernementales obligent Hydro-Québec à se tourner vers de nouvelles sources d’énergie. Malgré la pensée populaire écologique qui va à l’encontre de l’énergie nucléaire, vous êtes-vous déjà demandé où est la vérité, ou quels dangers se cachent derrière les pales des éoliennes aux apparences vertes ? Ne perdez pas le fil des événements : suivez les recherches de l’équipe Epsilon.

Qu'est-ce que la fission nucléaire ?

L'énergie dite nucléaire qui est utilisée dans les centrales nucléaires est en fait produite par la fission d'un gros noyau d'atome en deux autres noyaux plus petits, ce qui produit un dégagement d'énergie sous forme de chaleur. Dans les centrales, on utilise cette chaleur pour chauffer de l'eau et produire de la vapeur qui fera tourner une turbine et ainsi générer de l'électricité.


Plus précisément, la fission nucléaire est basée sur le fait que les composantes d'un gros noyau ont besoin de plus d'énergie atomique pour rester ensemble qu'un noyau de taille moyenne. Lorsqu'un noyau de grande taille est divisé en deux noyaux moyens qui ont besoin de moins d'énergie pour que les protons et neutrons restent ensemble, il y a évacuation de l'énergie supplémentaire.


À l'état naturel, un seul atome a la propriété de se diviser en deux atomes de taille moyenne. C'est l'uranium 235, un isotope de l'uranium plutôt rare (0,7% des atomes d'uranium). Il existe cependant d'autres noyaux fissiles, mais ils doivent être produits artificiellement (plutonium 239, uranium 233).


Pour activer le processus de fission dans les centrales, un neutron est projeté sur des atomes d'uranium concentrés dans un générateur. Lorsque le neutron atteint un noyau d'uranium 235, ce dernier est scindé en deux autres atomes dont la nature est imprévisible, mais dont la somme des masses atomiques sera de 236 (moins la masse des neutrons libérés lors de la fission), soit la masse de l'uranium 235 plus le neutron. La plupart de ces nouveaux atomes sont des isotopes radioactifs et donc dangereux. C'est de là que proviennent les déchets radioactifs tant craints par les écologistes. Lors de la fission de l'uranium, d'autres neutrons seront libérés et projetés à grande vitesse, favorisant ainsi une réaction en chaîne si d'autres atomes d'uranium 235 sont à proximité.


Exemple de fission de l'uranium 235 :

235U + 1 neutron → 236U → 144Ba + 89Kr + 3 neutrons + Énergie (177 MeV)

voir : http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/hbase/nucene/u235chn.html


Sources :

http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/unphenomeneprovoque.htm


DE BELLEFEUILLE Louis, « Sciences Physiques », Face au nucléaire, Québec, QUÉBEC SCIENCE, 1979, 320 pages.


http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/hbase/nucene/u235chn.html

dimanche 6 mars 2011

Quelques statistiques

Puisque notre problématique porte sur la comparaison entre l'énergie électrique produite par les éoliennes et l'énergie électrique produite par les centrales nucléaires, il est intéressant de connaître la production totale en électricité pour ces deux types d'énergie.

Au Québec, en 2007 :
  • La production totale d'électricité pour le nucléaire était de 4 321 577 MWh
  • La production totale d'électricité pour les éoliennes et la force marémotrice était de seulement 617 379 MWh
La demande totale en électricité estimée pour l'année 2016 par le gouvernement du Québec est de 215 500 000 MWh pour la province francophone, chiffre très loin de la capacité de production de l'énergie éolienne et du nucléaire.

Il faudra donc beaucoup de nouveaux projets pour que ces moyens de production deviennent une part importante du marché de l'électricité, ici au Québec, en ce moment dominé par l'énergie hydroélectrique (plus de 180 000 000 MWh).

Sources : http://www.statcan.gc.ca/pub/57-202-x/2007000/t002-fra.htm http://www.mrnf.gouv.qc.ca/publications/energie/energie/horizon-2016.pdf

samedi 5 mars 2011

Projet de parc éolien : ça manifeste en Montérégie !


Aujourd’hui, des dizaines de manifestants contre la construction d’un parc éolien en Montérégie ont créé un embouteillage sur le rang Saint-Georges à Saint-Valentin, en Montérégie. Réunis dans le Comité Don Quichotte, les manifestants représentaient 7 municipalités de la MRC du Haut-Richelieu et comptaient parmi leurs rangs le maire de la municipalité de Saint-Paul de l’Île-aux-Noix.

Selon Radio-Canada, Les manifestants disent que l'implantation du parc éolien et de la ligne de transmission va rendre inutilisable une bonne partie des meilleures terres agricoles de la province.

« On est dans une région avec des terres de très haute qualité. Le projet de Québec a été mis sur pied pour des régions défavorables. Ici, on a une très bonne économie agricole. On trouve que ça ne peut que nuire à notre économie », a indiqué Astrid Ammerlaan, présidente du Comité Don Quichotte, aux journalistes de Radio-Canada.


Le projet :

Rappelons que le projet du par éolien de la compagnie TransAtla vise l’implantation de 21 éoliennes à Saint-Valentin et 4 à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix. Ces éoliennes de plus de 200 mètres seraient raccordées au réseau d’Hydro-Québec par une ligne de haute tension de 7 kilomètres.


Une population divisée :

Toutefois, il faut savoir que ce n’est pas la totalité de la population concernée qui partage l’opinion de la coalition Don Quichotte. En effet, plusieurs sont favorables au parc éolien et y voient un projet écologique et efficace, sans oublier les retombées économiques prévues de 2 millions de dollars pour la municipalité et les propriétaires de terres agricoles où seront construites les éoliennes.

C’est donc un débat très mouvementé qui s’annonce lundi prochain (7 mars 2011) lors des premières audiences du BAPE. Ce dernier aura alors la lourde tâche de trancher, face à une population divisée. On peut suivre ici les audiences concernant le projet de Saint-Valentin.


Source : Radio-Canada, http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2011/03/05/003-parc-eolien-manif-st-valentin.shtml

Image : Radio-Canada, http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2011/03/05/003-parc-eolien-manif-st-valentin.shtml

L'électricité, pas facile à transporter

Bonjour à tous nos lecteurs,

Entretien d'une ligne de transport
Le transport de l'énergie est un problème connu de tous : l'installation de lignes aériennes ou le passage de lignes souterraines est contrôlé par une règlementation sévère et peut devenir rapidement très coûteux autant pour les entreprises privées que pour l'État, qui a le devoir de satisfaire la majorité de sa population.

Il est également important de savoir que les lignes électriques ont une capacité qui leur est propre : elle dépend en grande partie de la conception des fils ainsi que de la nature des isolateurs.

Ce sont donc les nombreux avantages, en partie monétaires, qui ont motivé la compagnie EBMI (Énergie Brookfield) à s'entêter à trouver une faille dans la décision d'Hydro-Québec à propos du renouvellement des quatre contrats de transport, lui permettant ainsi d'acheminer de l'électricité produite en Ontario et au Québec vers la Nouvelle-Angleterre pour une durée de 1 an.

Les efforts d'EBMI ont été récompensés : la Régie de l'énergie a pour la première fois donné raison au plaignant, obligeant donc Hydro-Québec à respecter son engagement quant à la gratuité de l'utilisation du réseau de transport sur la base du premier arrivé, premier servi. Beau cadeau de la société québécoise envers une entreprise privée...

Sources :
Transport d'électricité: Hydro-Québec prise en défaut
Construction d'une ligne de transport

jeudi 3 mars 2011

Dossier à suivre

Rebonjour à tous,

Depuis environ trois mois, une étude est en cours à savoir si la région administrative de la Montérégie devrait ou non adopter l'énergie éolienne.
Cette région possède un relief et des vitesses de vent très intéressants afin de pouvoir les exploiter. Plusieurs questionnements ont été élaborés par rapport à cette exploitation, car il y a beaucoup de grandes municipalités avoisinantes, soit Boucherville, Granby, Brossard et Longueuil, et qu'il y a beaucoup d'arguments pour les deux côtés(bruit, optimisation de l'énergie, destruction de la faune, création d'emplois, etc.).

Le site Internet de ce projet est une mine d'informations sur le dossier. Voici leur lien.

La prochaine étape du développement dans ce dossier est le 14 mars 2011, soit la date de remise officielle du dossier du BAPE(Bureau d'audiences publiques sur l'environnement) au ministre Pierre Arcand.

Dossier à suivre.

Samuel B.

Animations vulgarisées

Bonjour à tous,

Voici pour ceux que cela intéresse deux petites animations expliquant le fonctionnement des centrales éoliennes et nucléaires

Lien éoliennes: http://www.edf.com/html/panorama/transversal/media_eol/eol_anim_01.html

Lien nucléaires: http://www.edf.com/html/panorama/transversal/media_nuc/nuc_anim_02.html

Sur ce, bonne fin de soirée à tous nos lecteurs.

Samuel B.

Informations sur les radiations !

Voici quelques statistiques concernant les radiations :

L'unité utilisée pour mesurer les radiations est le Sievert, d'où le symbole Sv. Cette unité mesure « la dose absorbée dans les organismes vivants modifiés par le type de rayonnement et le facteur de pondération tissulaire. » http://nuclearsafety.gc.ca/fr/readingroom/radiation/glossary.cfm#sievert

Selon le système international des unités, 1 Sv = 1 J·kg-1 = 1 m2·s-2

(http://physics.nist.gov/cuu/Units/units.html)


D'après Hydro-Québec (http://www.hydroquebec.com/gentilly-2/fr/faq.html) :

- Un vol d'avion occasionne une exposition à 0,05 mSv.

- Une personne habitant à 1 km de la centrale nucléaire Gentilly-2, à Trois-Rivière est exposée à environ 0,000625 mSv provenant de la centrale annuellement, soit 80 fois moins qu'un vol d'avion.

- Une radiographie médicale dentaire occasionne une exposition de 0,01 mSv.


La Commission canadienne de sûreté nucléaire nous indique qu'ici au Canada, la dose limite de radiation artificielle annuelle autorisée par le gouvernement est de 1 mSv.

(Voir : http://nuclearsafety.gc.ca/fr/readingroom/radiation/radiation_doses.cfm)

Voici un diagramme indiquant l'irradiation naturelle moyenne par habitant et la valeur maximum d'exposition naturelle (entre parenthèses)en mSv pour plusieurs pays :

http://sfp.in2p3.fr/Debat/debat_energie/websfp/masse.htm

Toujours selon la CCSN, l'irradiation naturelle est l'addition de plusieurs facteurs émettant des radiations sur les organismes vivants. Parmi ces facteurs, on retrouve le rayonnement cosmique, les rayonnements telluriques et l'inhalation du radon.

mercredi 2 mars 2011

Échelle des radiations


On peut considérer comme potentiellement dangereux toute exposition classée comme moyenne, forte et très forte selon l'échelle de l'UNSCEAR.
Le sievert (Sv) est l'unité utilisée afin de quantifier le risque de survenue des effets stochastiques (effet qui n'apparaît pas toujours selon le principe qu'une cause entraîne toujours le même effet) associé à l'ensemble des situations d'exposition possible.
  • Pour les doses inférieures à 0,1 (Sv) il est actuellement impossible de déterminer s'il y a des effets déterminants liés à l'exposition. Cependant, des études ont démontré que de faibles expositions (0,1 Sv) peuvent stimuler le mécanisme protecteur des cellules et ainsi avoir un effet bénéfique.
  • Au Canada, on considère que l'on reçoit annuellement 0,3 (Sv) dans des circonstances normales
  • Entre 0,5 et 2 (Sv) : Réaction générale avec typiquement asthénie, nausées, vomissements 3 à 6 heures suite à l'exposition
  • Entre 4 et 4,5 (Sv) : l'exposition va entraîner le décès d'environ 50% des personnes qui ont reçu cette dose. Cette exposition peut mener à une carence en globule rouge ainsi qu'une diminution des globules blancs.
  • Pour une dose supérieur à 8 (Sv) : on peut constater un syndrome gastro-intestinal avec diarrhées aiguës, hémorragie digestive menant à la mort. La mort est presque certaine pour des doses supérieures à 10 (Sv)
  • Pour une dose supérieur à 40 (Sv) : on peut constater un syndrome nerveux avec convulsion, coma et mort instantanée
Il faut se rappeler qu'il s'agit là d'effets stochastiques et une exposition n'entraînera pas nécessairement l'effet relaté, mais ce sera le cas dans la majorité des cas.
On considère que chaque exposition comporte un risque d'effet stochastique peu importe la dose reçue. La probabilité de cancer est de 5% par Sievert. Cependant, lorsque la dose de radiation est très faible, les probabilités sont quasi nulles.