jeudi 31 mars 2011
Les réacteurs de grande puissance à tube de force
Ces réacteurs produisent de l'électricité et de l'uranium. D'ailleurs, il possède le record du monde comme réacteur nucléaire créant le plus d'énergie 1500 MW électrique chacun(Centrale électrique Ignalia). Il y a eu production de 17 réacteurs de ce type, cependant il n'en reste maintenant que 11 se trouvant en Russie. Suite à l'accident de Tchernobyl, ils ont reçu plusieurs modification dont les barres d'arrêt d'urgence afin de les rendre plus sûres.
Le liquide de refroidissement est l'eau légère(H2O) et le graphite est utilisé comme modérateur(élément qui ralentit la vitesse des neutrons) . L'avantage de ces réacteurs est qu'ils peuvent utiliser de l'uranium peu enrichi comme combustible (1.8% Uranium 235 contre 3% pour les réacteurs à eau pressurisé). Il n'y a donc pas de séparation d'isotopes, d'eau lourde, d'enrichissement massif. De plus, il y a grande production de plutonium ce qui est avantageux lorsque l'on veut produire des armes nucléaire.
Voici comment il fonctionne:
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/RBMK Image
Le potentiel éolien du Québec
Les bienfaits de l'énergie nucléaire sur le corps humain
La crise que subit actuellement le Japon réveille toutes sortes de débats par rapport à l'énergie nucléaire. Malgré que je m'écarte un peu du sujet, je tiens à préciser que l'utilisation de l'énergie nucléaire peut être avantageuse pour notre corps. Bien sûr, on s'entend pour dire qu'un hôpital qui possède du matériel nucléaire ne risque pas de créer un désastre écologique comme Fukushima ou Tchernobyl...
Je parle de cela ce matin parce qu'en cherchant des nouvelles et de l'information, je suis tombé par hasard sur un blog où j'ai vu des gens qui avait tellement peur du nucléaire qui voulait que son utilisation soit éradiquée de la Terre. ***Par souci de respect pour l'opinion de cette personne, je n'ai pas mis de lien pour aller visiter la page Web de ce blog.***
Il faut se rendre compte que la médecine actuelle ne serait pas où elle en est si le matériel nucléaire n'avait jamais existé. En effet, selon l'ANC (Agence nucléaire canadienne), l'utilisation des radio-isotopes dans le domaine médical permet d'effectuer plus de 50 000 procédures/jour au pays, procédures regroupées sous trois grandes catégories.
1- Prévention: Afin d'éviter la propagation d'agents infectieux et viraux dans les hôpitaux, les médecins et les techniciens de laboratoire utilisent le rayonnement d'isotopes nucléaires afin d'éliminer toute trace pathogène de leur matériel médical. Ce faisant, le risque de contagion est généralement très restreint dans les hôpitaux.
2-Diagnostics: Qui n'a jamais passé de radiographies dans sa vie? Que ce soit des radios dentaires, des imageries particulières ou des tests de dépistages de néoplasmes dans le corps humain, le domaine de la radiologie est omniprésent dans tous les hôpitaux. À la base, tous ces appareils fonctionnent selon le même principe: Un rayonnement nucléaire de la machine se propage dans une dite partie du corps, et si la vitesse de propagation est anormale, on sait médicalement qu'il y a un problème chez le patient.
3-Traitement: Le nucléaire permet de traiter des maladies diamétralement opposées. En effet, le cancer, qui est à la base un amas de cellules anormales dans l'organisme, peut être traité par un protocole méticuleux visant à éliminer toutes cellules anormales anormales. Je n'aborderai pas le processus, car j'en aurais pour des dizaines de paragraphes. D'un autre côté, les maladies auto-immunes, comme la vascularite, le lupus ou la sclérodermie peuvent être traitées par le même processus. Effectivement, le dit agent nucléaire s'introduit dans l'organisme, et élimine(ou modifie) les anticorps présent dans le système sanguin et la moelle osseuse afin qu'ils évitent d'attaquer les parties saines de l'organisme.
Source de l'information: Ce qu'il faut savoir sur le nucléaire
J'espère que je vous ait fait prendre conscience des bienfaits du nucléaire, et que j'ai levé le voile sur certains clichés qui existent dans la population.
Samuel B.
mercredi 30 mars 2011
Les radiations : un peu de bio !
Comment transporte-t-on l'électricité ?
Le problème du transport d'électricité englobe plusieurs facettes : la déforestation, la perte d'énergie dans le fil, le champ électrique engendré autour des lignes dont la tension est très élevée, l'entretien des lignes, le paysage chamboulé... Tous ces éléments poussent les ingénieurs à imaginer de nouvelles solutions pour le transport d'électricité.
Pour l'instant, HydroQuébec utilise des lignes à haute tension de 735 000 volts sur courant alternatif triphasé (voir l'article "Énergie électrique (partie 2)" ). Le Québec est d'ailleurs un des innovateurs en ce qui concerne le transport d'électricité sur de très longues distances. À certains endroits, du courant direct est utilisé, mais cela implique des conditions particulières. Par exemple, une ligne sous-marine au courant direct est installée à Grondines pour traverser le fleuve Saint-Laurent.
Lignes à haute tension |
Les pylônes (grands treillis d'acier) retiennent les fils à l'aide d'isolateurs. Plus la tension est élevée, plus les isolateurs doivent être efficaces. Il est d'ailleurs possible d'estimer la tension d'une ligne en observant le nombre "d'assiettes" séparant le fil du pylône. En effet, ces disques de verre, de céramique ou de matériaux synthétiques adoptent souvent une forme d'assiette.
Source 1
Source 2
La zone précaire s'étend
Selon Cyberpresse, qui suit attentivement ce qui se passe au Japon, il y aurait eu contamination radioactive dans un petit village situé à plus de 40 km de la centrale de Fukushima, soit une zone où les experts n'avaient pas anticipé une présence de radiations. En effet, du césium 137 a été détecté dans le village de Iitate. La source de celui-ci proviendrait probablement des dispositifs de régulation de la pression des cheminées de la centrale.
Des ordres d'évacuation pour le village et certaines autres habitations en périphérie ont été mis en œuvre afin d'assurer la sécurité de la population.
Pourquoi le césium est-il dangereux pour l'organisme?
Il empêche le bon fonctionnement des molécules de cholestérol à l'intérieur d'un organisme molécule vitale pour l'être humain. Le césium est introduit dans l'organisme par l'ingestion de la nourriture, et il est répandu partout dans l'organisme, mais principalement dans le foie. Des problèmes au foie peuvent déregler la libération d'enzymes et de macromolécules dans l'organisme, pouvant causer plusieurs troubles et carences.
Voici un petit lien qui peut vous en dire davantage sur le sujet : Radionucléides
Sur ce, bonne fin de journée.
Samuel B.
mardi 29 mars 2011
Bruce Power : « Les générateurs de vapeur attendront »
Bilan pour l'énergie éolienne en 2010
Bye bye 2010 ! |
Non seulement la Chine exploite l'énergie éolienne, mais c'est un pays qui fournit au monde entier près de la moitié des équipements énergétiques "verts", c'est-à-dire les turbines d'éoliennes et les panneaux solaires.
Malgré cette première place économique, c'est l'Allemagne qui se démarque comme ayant fourni le plus d'efforts dans le verdissement de son environnement avec plusieurs petits projets, par exemple l'installation de panneaux solaires sur les toitures.
Pour terminer, la capacité de production des énergies propres totalise 388 GW en 2010. Les éoliennes constituent la plus grande part avec 193 GW.
Source
Le Plan Nord
Le thorium, une solution envisageable?
En effectuant un peu de recherche sur l'actualité au Japon, je suis tombé sur le blogue d'un collaborateur de cyberpresse.ca .
En effet, Jean-François Cliche montre une solution de rechange concernant l'élément utilisé lors des réactions nucléaires dans une centrale, soit le thorium.
Pour ceux qui ne connaissent pas grand chose sur les propriétés du thorium, voici deux liens qui peuvent vous en dire plus. Propriétés de base - Propriétés nucléaires
Une question s'impose quant à l'utilisation de cet élément dans les réacteurs nucléaires. En effet, tous les réacteurs doivent être ajustés en conséquence, et cette manœuvre coute énormément d'argent. Cependant, les déchets nucléaires sont beaucoup moins toxiques pour l'environnement et les humains que les réactions classiques avec de l'uranium.
Alors, je vous la pose: Devrait-t-on investir dans "la propreté" ou "l'efficacité"?
Merci, et bonne fin de soirée.
Samuel B.
P.S. Comme à mon habitude, voici un lien vers de l'information que j'ai jugée pertinente. Par contre, ayez de la volonté, car ce document possède plus de 100 pages... Thorium
Accident au japon a des conséquences au Canada
En fait, la plus grande partie de la radioactivité a été détruite dans l'atmosphère. Le reste tombe dans l'océan ou sur terre sous forme de pluie. Les échantillons radioactifs ont été collectés au Nord de la Colombie-Britanique et à l'université de Burnaby Mountain.
Source: Global BC, http://www.globaltvbc.com/world/Radiation+detected+seaweed+rainwater/4516952/story.html
lundi 28 mars 2011
L'énergie éolienne à la mode
Source |
La Gaspésie est une région idéale pour implanter l'énergie éolienne car de grands vents soufflent d'une façon généralement uniforme sur toute cette région. Les aires ouvertes et dégagées sont nombreuses et il est aisé d'organiser des parcs efficaces et d'installer des éoliennes sans abîmer des forêts en défrichant, par exemple.
Dans l'Ouest canadien, l'énergie verte est également au rendez-vous malgré l'exploitation du pétrole contenu dans les sables bitumineux. En effet, un projet d'envergure vient d'être approuvé en Alberta concernant la création du plus gros parc éolien au Canada. La Greengate Power Corporation compte installer d'ici 2013 des éoliennes permettant la production de 300 MW à 160 km au sud de Calgary. Après cette première phase, le projet se poursuit dans l'augmentation de la capacité jusqu'à suffire pour combler 200000 foyers en énergie.
Source 1
Source 2
La centrale Fukushima-Daiichi
dimanche 27 mars 2011
Énergie électrique (partie 2)
En général, un alternateur fonctionne en tous points comme un générateur, mais avec une seule différence : le système de balais sur l'arbre moteur n'est pas conçu pour inverser la polarité à chaque demi-tour. Ainsi, lorsque le rotor est en rotation, le courant induit dans la bobine est directement collecté au rythme des changements de polarité causés par son inversion. En d'autres mots, la vitesse du rotor détermine la fréquence des oscillations du courant électrique alternatif.
Il existe cependant plusieurs sortes d'alternateurs. Les plus fréquents sont les machines synchrones triphasées : comme vous pouvez le constater grâce à cette animation, le stator est composé de 3 bobines individuelles, ce qui génère 3 phases d'alternances de courant différentes. Les trois phases A B et C sont séparées de 120 degrés (à une alternance de 2pi / 3). Une puissance électrique de ce type est utilisée dans certaines usines pour faire fonctionner de gros moteurs ou des systèmes demandant constamment beaucoup d'énergie : au lieu de parcourir la trajectoire d'un sinus normal et de passer par 0, il y a toujours une charge disponible sur une des phases.
Machine triphasée |
Parc éolien du Massif du Sud : un peu de bio
Mécanique de l'éolienne: La base
Pour poursuivre l'article de Gabriel écrit plus tôt dans le mois, je vais parler du fonctionnement d'une éolienne, mais sous un angle mécanique plutôt que sous un angle électrique.
Le principe de base d'une éolienne est de réussir à capter l'énergie cinétique du vent en effectuant une rotation des pales de l'éolienne. Cette rotation produira de l'énergie électrique comme l'a expliqué Gabriel qui pourra être ultérieurement acheminée aux consommateurs.
Pour revenir à la mécanique, deux facteurs sont cruciaux pour qu'une éolienne optimise au maximum sa production d'énergie. Ceux-ci sont la force du vent(limite de Betz) et le pas des pales de l'hélice.
Une loi physique concernant la mécanique des fluides intitulée la limite de Betz stipule que la puissance maximale produite par une éolienne se retrouve au point où le rapport de la vitesse du vent après le passage sur les pales sur la vitesse avant le passage sur le passage est égal à 1/3.
Démonstration
Alors, sachant cela, on peut conclure qu'il faut une vitesse de vent très importante afin d'avoir une puissance très élevée. Cependant, si le vent est trop fort, il y a des risques de bris de l'éolienne. Donc, il suffit de savoir trouver un juste milieu entre productivité et sécurité afin de rentabiliser les éoliennes.
Le second point est le pas des pales de l'éolienne. Comme la plupart d'entre vous avez suivi le cours NYB-Électricité et magnétisme, le pas d'une hélice est la distance transversale entre un point A situé au début de la rotation 3D d'une particule, et un point B situé à la fin d'un tour complet de la circonférence de rotation(zone en pointillés).
Dans le cas d'une éolienne, il faut prendre en considération le plus petit angle entre les pales et le vecteur de la vitesse du vent. En effet, pour obtenir un petit pas, il faut que l'angle de calage( angle entre l'inclinaison de la pale et la surface de contact du vent), soit relativement faible, mais sans être égale à zéro degrés. Pourquoi? Parce que les pales bloquent totalement le vent, et lorsqu'il y a obstruction, il n'y a pas de forces extérieures qui viennent faire tourner l'éolienne.
Le maximum d'énergie survient lorsque le pas des pales est faible, mais plus le pas est faible, plus il y a de risques pour qu'un facteur externe vienne influencer la rotation de l'éolienne, la rendant plus susceptible de se retrouver à zéro degrés, stoppant ainsi sa rotation.
J'espère que vous avez réussi à comprendre ne serait-ce qu'un peu du fonctionnement mécanique d'une éolienne.
Samuel B.
Sources: Les deux facteurs principaux, Supplément sur le moment de force
samedi 26 mars 2011
Parc éolien du Massif du Sud : quelques statistiques
Énergie électrique (partie 1)
Comme vous le savez déjà sans doute, l'énergie électrique ne se "crée" pas de 56 façons différentes... Bien qu'il existe des centrales thermiques au charbon ou au mazout, des centrales nucléaires, des centrales hydroélectriques, des éoliennes et des hydroliennes (éoliennes sous l'eau, même principe qu'une éolienne mais avec la force des courants) fonctionnent avec le même principe de base.
L'idée générale est de transformer une source d'énergie en courant électrique utilisable par nos appareils domestiques et par les plus grosses entreprises. Une composante clé se retrouve dans toutes les méthodes de production nommées précédemment : la génératrice (ou l'alternateur, dépendamment). Le charbon et le mazout servent à chauffer de l'eau et à produire une grande pression de vapeur qui actionnera une turbine afin de faire tourner la génératrice. C'est le même principe pour le nucléaire : l'énergie produite par la fission des atomes d'uranium sert à chauffer de l'eau. Pour ce qui est des centrales hydroélectriques, la pression de l'eau retenue derrière un barrage ou la force du courant d'une rivière sert à actionner directement la turbine qui entraîne une génératrice. Finalement, les éoliennes et les hydroliennes tirent leur énergie du vent ou des courants marins pour actionner des pales qui sont reliées à une génératrice par un arbre de transmission complexe.
Ce premier article a pour but d'expliquer le fonctionnement d'une génératrice; un second suivra afin de clarifier celui d'un alternateur.
Tout d'abord, la génératrice est un moteur électrique de base qui fonctionne "à l'envers". Il est composé d'un rotor qui roule au centre d'un stator. L'idée est d'utiliser un électroaimant comme rotor et des aimants naturels dans le cas d'une génératrice (parfois il s'agit d'électroaimants dans un moteur) comme stator. Lorsque la génératrice tourne, la polarité du rotor change à chaque demi-tour, permettant ainsi de produire un courant dont la polarité à la sortie ne change pas. Ceci est possible grâce à un ingénieux système composé de 2 plaques formant un anneau autour de l'arbre principal. On voit encore aujourd'hui certains modèles de moteurs ou de génératrices à courant direct équipés de balais pour assurer un contact avec ces plaques (couleur doré). Voici un schéma illustrant ce principe :
Source |
À suivre : fonctionnement d'un alternateur
Mise à jour sur la situation au japon
Plusieurs dizaines de personnes qui tentaient de relancer le circuit de refroidissement des réacteurs accidentés on dû arrêter les opérations suite à des soupçons de brèche dans le coeur du réacteur numéro 3.
Celui-ci a probablement été endommagé lors de l'explosion d'hydrogène survenue le 14 mars. Rappelons que ce réacteur contient 170 tonnes de combustible radioactif. On n'est pas sûr de la fuite, mais depuis que deux travailleurs ont marchés dans de l'eau 10 000 fois plus radioactive que les niveaux actuels, ils ne prennent plus de chance.
Une brèche pourrait laisser partir des particules hautement radioactive dans l'air, alors ils ont optés pour un arrêt préventif afin de ne pas risquer la vie de chacun. Le premier ministre a aussi présenté ses excuses au agriculteurs et aux résidents qui subissent les conséquences.
Pour ce qui est des chiffres le séisme et le tsunami on fait plus de 10000 morts et 17400 disparus. 161300 étrangers ont quitté le pays et le nord-est du pays reste dévasté.
source : Situation''imprévisible'' à Fukushima, leSoleil, 26 mars 2011, p.46
vendredi 25 mars 2011
Comparatifs énergie nucléaire vs énergie éolienne
Voici quelques faits en vrac concernant l'apport énergétique et écologique de nos deux sources d'énergie d'appoint.
Premièrement, comme pratiquement tout le monde le sait, les deux sources possèdent des lacunes.
Du côté nucléaire, le bilan énergétique est excellent. Malgré le fait qu'une centrale nucléaire possède un ratio d'environ 1/3 de productivité(pour une certaine quantité d'électricité produite, il y a trois fois plus de pertes énergétiques ambiantes évacuées par les cheminées), elle demeure relativement rentable. Cela va sans dire que la quantité d'énergie présente dans une centrale est phénoménale.
Pourquoi? Parce qu'une centrale nucléaire peut être construite pratiquement n'importe où, limitant ainsi les coûts de transport d'énergie vers les différents mégapoles. Cependant, le problème majeur de ces centrales est la toxicité et la quantité de déchets qu'elles produisent.
En effet, les radiations produites par ces déchets engendrent plusieurs troubles physiologiques chez l'être humain. Entre autres, le principal danger des irradiations est qu'elles peuvent faire muter l'ADN, voire même briser des chaînes d'ADN. Ainsi, les leucocytes(globules blancs) du système sanguin, soit des molécules possédant de l'ADN, deviennent soit inefficaces ou soit lysées, rendant ainsi le corps humain vulnérable à toutes les infections et à une importante quantité de virus.
Du côté éolien, la principale raison de sa popularité grandissante dans le monde vient du fait qu'elle constitue une source énergie verte, soit une source qui ne vient pas perturber la couche atmosphérique. Cependant, le principal inconvénient de l'énergie éolienne(du point de vue énergétique) vient du fait que les vents ne sont pas présents 24 heures sur 24, en plus de ne pas toujours posséder la même force. En effet, étant donné que le vent n'est pas régulier, les pales des éoliennes ne tournent pas à leur vitesse angulaire maximale, créant ainsi moins d'électricité dans le générateur. À titre comparatif, une statistique provenant du BAPE montre qu'en moyenne, une centrale nucléaire produit environ 3x plus d'énergie qu'un parc d'éoliennes standard.
Ayant maintenant vu les deux côtés de la médaille, reste à savoir si vous êtes pro-éoliens ou pro-nucléaires!
Samuel B.
P.S. Voici un petit graphique que j'ai trouvé concernant les morts d'oiseaux dans les éoliennes. Il ne reste qu'à l'interpréter de la façon que vous voulez.
Sources:
Le BAPE: Lien 1
Lien 2
Radioactivité4: Lien
Les réacteurs CANDU
Architecture d'un réacteur CANDU
1.Combustible 8.Machine à manutention de combustible
2.Calandre 9.Eau lourde (modérateur)
3.Barres de compensation 10.Canal
4.Pressuriseur 11.Vapeur vive
5.Générateur de vapeur 12.Eau légère pressurisée
6.Pompe d'eau d'alimentation 13.Enceinte étanche
7.Pompe caloporteur
0image et légende: http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:CANDU_Reactor_Schematic.svg
jeudi 24 mars 2011
Le débat sur l'avenir de Gentilly-2 est relancé !
Alors que la population se fait une mauvaise image de l'énergie nucléaire à cause des récents événements au Japon, le débat sur le maintient de la seule centrale nucléaire du Québec est relancé.
mercredi 23 mars 2011
La fusion nucléaire
mardi 22 mars 2011
Japon : danger nucléaire écarté ?
Japon : Le début de la « faim »
dimanche 20 mars 2011
L'énergie éolienne en quelques mots
Les éoliennes sont en fait le moyen le plus simple et le plus efficace qui a été inventé pour convertir cette incroyable source d'énergie en potentiel utilisable pour la société actuelle. À l'instar de la majorité des types d'installations de production électrique, la composante principale d'une éolienne est soit un alternateur (production de courant alternatif) soit une génératrice (production de courant direct). Il faut savoir que les éoliennes sont conçues sur mesure : dépendamment du terrain, de la force du vent dans la région, du climat et de la température, les composantes peuvent varier.
Certaines éoliennes sont équipées d'un système leur permettant de se diriger automatiquement face au vent. Ce système est généralement composé d'une girouette et d'un moteur actionné par un contrôleur électronique qui fait pivoter la nacelle à l'extrémité de la tour. D'autres sont conçues pour profiter au maximum de plusieurs intensités de vents : un anémomètre est alors fixé à la paroi de la nacelle, et un ordinateur contrôle une boîte d'engrenage permettant que faire tourner plus ou moins vite l'alternateur ou la génératrice, en fonction de la vitesse et de la force avec lesquelles les pales tournent. L'arbre lent est responsable de la transmission première de l'énergie éolienne, il tourne donc à la même vitesse que les pales.
Schéma des composantes principales d'une éolienne AC |
Wikipedia
ÉnergiePropre
Comment avertir les futurs archéologues de présence de déchets radioactifs?
Source: http://dir.salon.com/story/people/feature/2002/05/10/yucca_mountain/index.html
vendredi 18 mars 2011
Iter et la fusion nucléaire
Nous connaissons aujourd'hui très bien le phénomène de fission nucléaire, mais qu'en est-il de la fusion nucléaire ? Les étoiles comme le soleil tirent leur énergie de ce type de réaction très énergétique. Sommes-nous capable de reproduire le phénomène et d'en tirer profit ?
C'est ce que les grandes puissances de ce monde tentent actuellement de faire. Depuis plus de 50 ans, les Américains et les Russes tentent de reproduire la fusion nucléaire de façon contrôlée grâces aux tokamaks, outils de recherche servant à créer un plasma d'une température de plusieurs millions de degrés. Un plasma d'une telle température est la clé de la fusion nucléaire.
En fait, la fusion nucléaire la plus énergétique consiste à fusionner deux isotopes de l'hydrogène en un atome d'hélium, ce qui produit une grande quantité d'énergie (huit fois plus que la fission de l'uranium). Cependant, le milieux réactif d'une fusion comme celle là doit avoir une température d'au moins 100 millions de degrés. Toutefois, l'énergie libérée lors de la fusion est nettement supérieure à l'énergie nécessaire pour maintenir le plasma à une telle température.
La réaction de fusion la plus énergétique :
2H+3H → 4He (+3.5 MeV) + n (+14.5 MeV)
Contrairement à la fission nucléaire, ce procédé est relativement propre puisque aucun produit radioactif ou véritablement dangereux n'est créé. De plus, les réactifs se retrouvent en grande quantité dans l'eau de mer. La fusion nucléaire a donc un avenir très prometteur, car c'est une énergie propre dont les réactifs sont pratiquement inépuisables.
Iter est une centrale qui a pour objectif de produire un plasma stable et qui a été amorcé en 2006 en France et dont la construction devrait se terminer en 2019. Ce projet très dispendieux (15 milliards d'euros) est l'œuvre de sept partenaires : L'Union européenne, le Japon, les États-Unis, la Corée du Sud, l'Inde, la Chine et la Russie. C'est cependant seulement en 2027 que les expériences commenceront vraiment.
Sources :
http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1ARTf0005843
http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=3603
LAROUSSERIE David, « Iter, fusion et confusion nucléaire », Sciences et avenir, Nº768, Février 2011, p.68-73
mercredi 16 mars 2011
Mise à jour
J'ai décidé de faire une mise à jour de nos informations, mais du côté éolien.
Tel que stipulé lors d'un message précédent, la date butoir pour la remise du bilan du BAPE (pour le parc éolien de la Montérégie) au ministre Pierre Arcand était le 14 mars. Cette date a été respectée, et le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs possède un délai de soixante jours afin de le divulguer à l'ensemble de la population québécoise.
En naviguant sur le site du BAPE, j'ai découvert une nouvelle section qui pourrait vous intéresser, soit la section Liste des cotes, où tous les documents officiels du BAPE sur le dossier se retrouvent.
En terminant, un projet de 350 millions de dollars pour la création d'un parc d'éoliennes au Massif du Sud avait été mis de l'avant en décembre 2010 par la compagnie Saint-Laurent Énergies inc. Ce projet est devenu très sérieux, à un point tel qu'un rapport sera déposé d'ici environ un mois au ministre afin d'en juger la viabilité. Source
Un autre dossier à suivre.
Samuel B.
mardi 15 mars 2011
Une bonne réflexion
Gentilly 2 |
Bien que personne ne redoute un tremblement de terre dans ce secteur, l'utilité de la centrale est remise en question à cause de son usure et de son ancienneté. Les citoyens veulent trouver un terrain d'entente avec Hydro-Québec dans les plus brefs délais.
D'ailleurs, la Ville a lancé un appel d'offre dans le but d'actualiser le système d'alerte aux citoyens en cas d'imprévu à la centrale. Les gens "gèrent bien leur peur" du nucléaire, mais tout le monde est d'accord : une mise à jour du système serait de mise.
Source : Cyberpresse
dimanche 13 mars 2011
Le bombardement de neutrons
Comme mentionné dans mon article du 8 mars sur la fission nucléaire, une réaction nucléaire dans une centrale est amorcée par des neutrons projetés contre des noyaux d'uranium, entraînant la fission de ces derniers. Lorsqu'un noyau d'uranium se fissionne, il libère généralement d'autres neutrons qui iront frapper d'autres atomes d'uranium et la réaction se poursuivra ainsi.
Cependant, il faut bien que le réacteur soit actionné avant de pouvoir fonctionner par lui même. Pour cela, un neutron d'une source externe doit être projeté dans le générateur nucléaire. En général, l'isotope californium 252 (252Cf) est utilisé, car il a la propriété de se désintégrer en émettant des neutrons. Cependant, on ne retrouve pas cet élément dans la nature, il faut le fabriquer à partir de l'uranium 238, qui deviendra du californium après avoir absorbé plusieurs neutrons.
Il existe également d'autres moyens de produire des neutrons libres, cependant moins efficaces. En effet, certains éléments ont la propriété d'émettre des neutrons lorsqu'ils sont bombardés par des particules alpha (les particules alpha sont émises par les éléments radioactifs), tel que le béryllium.
Lorsque la réaction de fission est amorcée au sein d'un générateur nucléaire, on utilise des absorbeurs de neutrons pour contrôler la réaction et la stabiliser. Si la réaction n'est pas modérée, alors les réactions seront de plus en plus nombreuses et on aura un gigantesque dégagement d'énergie, proportionnel à la densité des atomes d'uranium. C'est par une réaction de fission non contrôlée qu'on produit une bombe nucléaire. Pour modérer la réaction, on utilise donc des matériaux qui ont la capacité d'absorber les neutrons. Par exemple, le bore, le cadmium et le gadolinium.
Les neutrons émis lors de la fission nucléaire par l'uranium ont une énergie cinétique très élevée (environ 20 000 km/s), mais avec une telle vitesse, il est plus rare qu'ils entrent en collision avec les noyaux d'uranium dans le générateur. En fait, pour optimiser la quantité de collisions, il faut ralentir les neutrons à une vitesse d'environ 2 km/s. Pour ce faire, le générateur est plongé dans de l'eau lourde, ou deutérium, dont les atomes ont la propriété de ralentir les neutrons sans pour autant les absorber.
Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9acteur_nucl%C3%A9aire
http://fr.wikipedia.org/wiki/Californium
http://en.wikipedia.org/wiki/Neutron_source
http://chemed.chem.wisc.edu/chempaths/GenChem-Textbook/Neutron-Bombardment-1011.html
samedi 12 mars 2011
Tsunami au Japon : un danger nucléaire !
Peu de temps après l'onde de choc, un niveau de radioactivité 1000 fois plus élevé que la normale a été observé près de la centrale de Fukushima no. 1.
À plus de 250 kilomètres de Fakushima no. 1, on parle d'un niveau de radioactivité 8 fois supérieur à la normale. À cet effet, le premier ministre du Japon a ordonné l'évacuation de 45 000 personnes dans un rayon de 10 kilomètres de cette centrale.
Ailleurs, à Fukushima no. 2, le problème réside dans le refroidissement de 3 réacteurs nucléaires. Le refroidissement contrôle et abaisse le nombre de réactions de fission nucléaire. À long terme, le non refroidissement des réacteurs nucléaires peut mener à une fusion du coeur, un accident nucléaire très dangereux. Un relachement de la vapeur radioactive a été effectué dans les deux centrales Fukushima pour réduire la pression et réduire le risque de fusion du coeur.
Le gouvernement note également plusieurs incendies dans des centrales nucléaires. Bien que seulement 4 centrales ont été arrêtées, l'Autorité française de sûreté nucléaire dénombre 11 réacteurs touchés par le séisme sur les 55 du Japon.
Source : Radio-Canada
mardi 8 mars 2011
Une introduction pour capter votre attention...
À l’ère de la surconsommation énergétique des sociétés occidentales, les Québécois doivent prendre position quant aux richesses qu’ils lègueront à leurs enfants. Le Québec est déjà bien nanti grâce à l’hydroélectricité mais les prises de décisions gouvernementales obligent Hydro-Québec à se tourner vers de nouvelles sources d’énergie. Malgré la pensée populaire écologique qui va à l’encontre de l’énergie nucléaire, vous êtes-vous déjà demandé où est la vérité, ou quels dangers se cachent derrière les pales des éoliennes aux apparences vertes ? Ne perdez pas le fil des événements : suivez les recherches de l’équipe Epsilon.
Qu'est-ce que la fission nucléaire ?
L'énergie dite nucléaire qui est utilisée dans les centrales nucléaires est en fait produite par la fission d'un gros noyau d'atome en deux autres noyaux plus petits, ce qui produit un dégagement d'énergie sous forme de chaleur. Dans les centrales, on utilise cette chaleur pour chauffer de l'eau et produire de la vapeur qui fera tourner une turbine et ainsi générer de l'électricité.
Plus précisément, la fission nucléaire est basée sur le fait que les composantes d'un gros noyau ont besoin de plus d'énergie atomique pour rester ensemble qu'un noyau de taille moyenne. Lorsqu'un noyau de grande taille est divisé en deux noyaux moyens qui ont besoin de moins d'énergie pour que les protons et neutrons restent ensemble, il y a évacuation de l'énergie supplémentaire.
À l'état naturel, un seul atome a la propriété de se diviser en deux atomes de taille moyenne. C'est l'uranium 235, un isotope de l'uranium plutôt rare (0,7% des atomes d'uranium). Il existe cependant d'autres noyaux fissiles, mais ils doivent être produits artificiellement (plutonium 239, uranium 233).
Pour activer le processus de fission dans les centrales, un neutron est projeté sur des atomes d'uranium concentrés dans un générateur. Lorsque le neutron atteint un noyau d'uranium 235, ce dernier est scindé en deux autres atomes dont la nature est imprévisible, mais dont la somme des masses atomiques sera de 236 (moins la masse des neutrons libérés lors de la fission), soit la masse de l'uranium 235 plus le neutron. La plupart de ces nouveaux atomes sont des isotopes radioactifs et donc dangereux. C'est de là que proviennent les déchets radioactifs tant craints par les écologistes. Lors de la fission de l'uranium, d'autres neutrons seront libérés et projetés à grande vitesse, favorisant ainsi une réaction en chaîne si d'autres atomes d'uranium 235 sont à proximité.
Exemple de fission de l'uranium 235 :
235U + 1 neutron → 236U → 144Ba + 89Kr + 3 neutrons + Énergie (177 MeV)
voir : http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/hbase/nucene/u235chn.html
Sources :
http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/unphenomeneprovoque.htm
DE BELLEFEUILLE Louis, « Sciences Physiques », Face au nucléaire, Québec, QUÉBEC SCIENCE, 1979, 320 pages.
http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/hbase/nucene/u235chn.html
dimanche 6 mars 2011
Quelques statistiques
Au Québec, en 2007 :
- La production totale d'électricité pour le nucléaire était de 4 321 577 MWh
- La production totale d'électricité pour les éoliennes et la force marémotrice était de seulement 617 379 MWh
Il faudra donc beaucoup de nouveaux projets pour que ces moyens de production deviennent une part importante du marché de l'électricité, ici au Québec, en ce moment dominé par l'énergie hydroélectrique (plus de 180 000 000 MWh).
Sources : http://www.statcan.gc.ca/pub/57-202-x/2007000/t002-fra.htm http://www.mrnf.gouv.qc.ca/publications/energie/energie/horizon-2016.pdf
samedi 5 mars 2011
Projet de parc éolien : ça manifeste en Montérégie !
Aujourd’hui, des dizaines de manifestants contre la construction d’un parc éolien en Montérégie ont créé un embouteillage sur le rang Saint-Georges à Saint-Valentin, en Montérégie. Réunis dans le Comité Don Quichotte, les manifestants représentaient 7 municipalités de la MRC du Haut-Richelieu et comptaient parmi leurs rangs le maire de la municipalité de Saint-Paul de l’Île-aux-Noix.
Selon Radio-Canada, Les manifestants disent que l'implantation du parc éolien et de la ligne de transmission va rendre inutilisable une bonne partie des meilleures terres agricoles de la province.
« On est dans une région avec des terres de très haute qualité. Le projet de Québec a été mis sur pied pour des régions défavorables. Ici, on a une très bonne économie agricole. On trouve que ça ne peut que nuire à notre économie », a indiqué Astrid Ammerlaan, présidente du Comité Don Quichotte, aux journalistes de Radio-Canada.
Le projet :
Rappelons que le projet du par éolien de la compagnie TransAtla vise l’implantation de 21 éoliennes à Saint-Valentin et 4 à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix. Ces éoliennes de plus de 200 mètres seraient raccordées au réseau d’Hydro-Québec par une ligne de haute tension de 7 kilomètres.
Une population divisée :
Toutefois, il faut savoir que ce n’est pas la totalité de la population concernée qui partage l’opinion de la coalition Don Quichotte. En effet, plusieurs sont favorables au parc éolien et y voient un projet écologique et efficace, sans oublier les retombées économiques prévues de 2 millions de dollars pour la municipalité et les propriétaires de terres agricoles où seront construites les éoliennes.
C’est donc un débat très mouvementé qui s’annonce lundi prochain (7 mars 2011) lors des premières audiences du BAPE. Ce dernier aura alors la lourde tâche de trancher, face à une population divisée. On peut suivre ici les audiences concernant le projet de Saint-Valentin.
Source : Radio-Canada, http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2011/03/05/003-parc-eolien-manif-st-valentin.shtml
Image : Radio-Canada, http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2011/03/05/003-parc-eolien-manif-st-valentin.shtml
L'électricité, pas facile à transporter
Entretien d'une ligne de transport |
Il est également important de savoir que les lignes électriques ont une capacité qui leur est propre : elle dépend en grande partie de la conception des fils ainsi que de la nature des isolateurs.
Ce sont donc les nombreux avantages, en partie monétaires, qui ont motivé la compagnie EBMI (Énergie Brookfield) à s'entêter à trouver une faille dans la décision d'Hydro-Québec à propos du renouvellement des quatre contrats de transport, lui permettant ainsi d'acheminer de l'électricité produite en Ontario et au Québec vers la Nouvelle-Angleterre pour une durée de 1 an.
Les efforts d'EBMI ont été récompensés : la Régie de l'énergie a pour la première fois donné raison au plaignant, obligeant donc Hydro-Québec à respecter son engagement quant à la gratuité de l'utilisation du réseau de transport sur la base du premier arrivé, premier servi. Beau cadeau de la société québécoise envers une entreprise privée...
Sources :
Transport d'électricité: Hydro-Québec prise en défaut
Construction d'une ligne de transport
jeudi 3 mars 2011
Dossier à suivre
Depuis environ trois mois, une étude est en cours à savoir si la région administrative de la Montérégie devrait ou non adopter l'énergie éolienne.
Cette région possède un relief et des vitesses de vent très intéressants afin de pouvoir les exploiter. Plusieurs questionnements ont été élaborés par rapport à cette exploitation, car il y a beaucoup de grandes municipalités avoisinantes, soit Boucherville, Granby, Brossard et Longueuil, et qu'il y a beaucoup d'arguments pour les deux côtés(bruit, optimisation de l'énergie, destruction de la faune, création d'emplois, etc.).
Le site Internet de ce projet est une mine d'informations sur le dossier. Voici leur lien.
La prochaine étape du développement dans ce dossier est le 14 mars 2011, soit la date de remise officielle du dossier du BAPE(Bureau d'audiences publiques sur l'environnement) au ministre Pierre Arcand.
Dossier à suivre.
Samuel B.
Animations vulgarisées
Voici pour ceux que cela intéresse deux petites animations expliquant le fonctionnement des centrales éoliennes et nucléaires
Lien éoliennes: http://www.edf.com/html/panorama/transversal/media_eol/eol_anim_01.html
Lien nucléaires: http://www.edf.com/html/panorama/transversal/media_nuc/nuc_anim_02.html
Sur ce, bonne fin de soirée à tous nos lecteurs.
Samuel B.
Informations sur les radiations !
L'unité utilisée pour mesurer les radiations est le Sievert, d'où le symbole Sv. Cette unité mesure « la dose absorbée dans les organismes vivants modifiés par le type de rayonnement et le facteur de pondération tissulaire. » http://nuclearsafety.gc.ca/fr/readingroom/radiation/glossary.cfm#sievert
Selon le système international des unités, 1 Sv = 1 J·kg-1 = 1 m2·s-2
(http://physics.nist.gov/cuu/Units/units.html)
D'après Hydro-Québec (http://www.hydroquebec.com/gentilly-2/fr/faq.html) :
- Un vol d'avion occasionne une exposition à 0,05 mSv.
- Une personne habitant à 1 km de la centrale nucléaire Gentilly-2, à Trois-Rivière est exposée à environ 0,000625 mSv provenant de la centrale annuellement, soit 80 fois moins qu'un vol d'avion.
- Une radiographie médicale dentaire occasionne une exposition de 0,01 mSv.
La Commission canadienne de sûreté nucléaire nous indique qu'ici au Canada, la dose limite de radiation artificielle annuelle autorisée par le gouvernement est de 1 mSv.
(Voir : http://nuclearsafety.gc.ca/fr/readingroom/radiation/radiation_doses.cfm)
Voici un diagramme indiquant l'irradiation naturelle moyenne par habitant et la valeur maximum d'exposition naturelle (entre parenthèses)en mSv pour plusieurs pays :
http://sfp.in2p3.fr/Debat/debat_energie/websfp/masse.htm
Toujours selon la CCSN, l'irradiation naturelle est l'addition de plusieurs facteurs émettant des radiations sur les organismes vivants. Parmi ces facteurs, on retrouve le rayonnement cosmique, les rayonnements telluriques et l'inhalation du radon.
mercredi 2 mars 2011
Échelle des radiations
- Pour les doses inférieures à 0,1 (Sv) il est actuellement impossible de déterminer s'il y a des effets déterminants liés à l'exposition. Cependant, des études ont démontré que de faibles expositions (0,1 Sv) peuvent stimuler le mécanisme protecteur des cellules et ainsi avoir un effet bénéfique.
- Au Canada, on considère que l'on reçoit annuellement 0,3 (Sv) dans des circonstances normales
- Entre 0,5 et 2 (Sv) : Réaction générale avec typiquement asthénie, nausées, vomissements 3 à 6 heures suite à l'exposition
- Entre 4 et 4,5 (Sv) : l'exposition va entraîner le décès d'environ 50% des personnes qui ont reçu cette dose. Cette exposition peut mener à une carence en globule rouge ainsi qu'une diminution des globules blancs.
- Pour une dose supérieur à 8 (Sv) : on peut constater un syndrome gastro-intestinal avec diarrhées aiguës, hémorragie digestive menant à la mort. La mort est presque certaine pour des doses supérieures à 10 (Sv)
- Pour une dose supérieur à 40 (Sv) : on peut constater un syndrome nerveux avec convulsion, coma et mort instantanée
jeudi 24 février 2011
Il n'y a pas que les centrales nucléaires qui explosent !
samedi 19 février 2011
Le B-A BA du "blogueur"
Voici un petit article qui a pour but de donner des trucs et des conseils sur les principales techniques lorsqu'on écrit dans un blog comme celui-ci.
Tout d'abord, rien de trop dense. Il faut être capable de lire rapidement les articles, de repérer facilement les titres et les idées principales et de visiter les sites suggérés sans effort. Également, une image aide souvent à attirer l'attention.
http://www.educol.net/pouce-vers-le-haut-t14567.jpg |
Je vous conseille fortement de vous en tenir à l'interface "Rédiger" car l'utilisation du HTML suppose que vous possédiez des connaissances dans ce langage.
Lorsque vous désirez insérer un lien comme celui que vous trouvez sous l'image, il suffit de sélectionner le texte et d'appuyer sur le bouton "Associer". Par exemple, allez jeter un coup d'oeil ici ou envoyez-moi un message en cliquant là.
Finalement, n'hésitez pas à utiliser de la mise en forme pour souligner l'importance de vos propos ! Ce sont les détails qui font que le blog est captivant et que l'information est transmise de façon claire et précise.